Qualifiés après avoir sorti les champions en titre, le Real Chalossais, Biscarrosse connait désormais la suite de son aventure peu commune : La »Bande à Boris » fera face à Coteaux du Luy en quarts de finale.
Encore un tirage qui fera parler durant les prochaines semaines. En direct de sa chaine Youtube, le Comité des Landes de Basketball a dévoilé les affiches des quarts de finales de la Coupe des Landes, dite »Guy-Candau » mardi soir, des matchs qui se dérouleront le week-end du 15 mars. Et à nouveau, pour le Biscarrosse Olympique de Boris Diaw, le verdict est tombé : la formation biscarrossaise affrontera Coteaux du Luy, une autre équipe de Nationale 3, ce qui signifie qu’elle commencera le match à nouveau avec une avance de 42 points en vertu des règles de la Coupe (six divisions d’écart séparent les deux formations, le BO étant en Départementale 3).
Présent sur place, le coach assistant du BO Jean-Rodolphe Garino a immédiatement réagi à ce nouveau duel. »C’est un gros morceau. Tout est un gros morceau pour nous quand on a 40 ans ou plus, ça devient très difficile et je pense que vous avez pu vous en rendre compte (en revenant sur la rencontre face au Real Chalossais, ndlr). Est-ce qu’on sera capable de répondre à ça ? » a t’il répondu au micro de Florian Lafargue, le coordinateur des projets du Comité.
Telle est la question qui se posera désormais à chaque rencontre que la formation biscarrossaise fera face, tant qu’elle est encore en lice pour la Coupe. Car encore une fois, la jeunesse et la fougue d’une équipe active en championnat (dans le cas précis, Coteaux du Luy est deuxième de sa poule de N3) va s’opposer à l’expérience des anciens, qui auront un mois et demi pour se préparer en amont, une préparation qu’il faudra prendre au sérieux pour les »Landes of Brothers » : »C’est des matchs couperets : tu perds, tu rentres à la maison. Pour nous le prochain tour, ce sera une marche plus haute. On doit augmenter la charge d’entrainement et s’entrainer beaucoup plus en quantité et en qualité. Si on ne veut pas être ridicules, il faut continuer ! », s’était exprimé Cédric Beesley après le match des huitièmes.
Du côté de Coteaux de Luy, »c’était le tirage à éviter, mais pourquoi pas le faire, après tout ? » s’est questionnée Séverine Bellocq, la présidente du club. Et il y’a de quoi.