Si vous aimez les soaps style Dallas ou Dynastie, leur équivalent français, Chateauvallon, arrive sur madelen (la plateforme de l’INA) dès aujourd’hui.
Chateauvallon : ambition de rivaliser avec Dallas
La diffusion de Dallas bat son plein en France en 1985 quand Antenne 2 (ancien nom de France 2) décide de lancer en ce début janvier une nouvelle série : Chateauvallon. Pierre Desgraupes (le patron d’Antenne 2) voulait concurrencer la série américaine. Créé par Georges Conchon et Jean-Pierre Petrolacci, l’unique saison de Chateauvallon a cartonné en France et compte 26 épisodes de 26 minutes. Unique saison car alors que tout était prêt pour lancer le tournage de la saison, son héroïne Chantal Nobel a été victime d’un très grave accident de voiture avec le chanteur Sacha Distel et sera handicapée à 80%. La série s’arrête nette et ne reprendra jamais.
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Sur les bords de la Loire, à Châteauvallon, vit la riche et puissante famille Berg. À La Commanderie, leur propriété, on célèbre le double anniversaire du patriarche, Antonin (Jean Davy), et de son journal La Dépêche républicaine. La fête marque également le retour de Florence (Chantal Nobel), la fille maudite, que son père aimerait voir reprendre le flambeau. Le lendemain, on retrouve dans le parc le cadavre du journaliste Paul Bossis (Yann Dedet). Ce dernier enquêtait sur la douteuse opération immobilière des Sablons. André Travers (Luc Merenda), également journaliste et ami de Paul, décide de mener sa propre investigation. Secrets, mensonges et trahisons ne tardent pas à se faire jour. Parallèlement, le clan des Kovalic, émigrés yougoslaves menés par Albertas (Raymond Pellegrin) et Gregor (Alexandre Rignault), tente de s’imposer dans la ville et aspire à détrôner les Berg, avec lesquels ils ont un lourd contentieux.
Un générique culte
D’abord dotée d’une simple musique instrumentale composée par Vladimir Cosma, Chateauvallon se dote progressivement comme toutes les séries des années 80 d’un générique chanté. Vline Buggy, qui a l’habitude de travailler sur des chansons françaises, écrit les paroles que Herbert Leonard interprètera : « Puissance et gloire« , au point de devenir un tube du chanteur, totalement déconnecté de la série.