Du 23 au 29 septembre 2024, les joueurs de Poker se sont donnés rendez-vous à Bratislava en Slovaquie pour le « Winamax Poker Open 2024 ». Un tournoi loin des clichés qui a vu Aliosha Staes, le belge, remporter la victoire.
A l’occasion du « Winamax Poker Open 2024 », Winamax a réuni le poker français dans le Banco Casino de Bratislava en Slovaquie. Du 23 au 29 septembre nous avons pu vivre au rythme du jeu dans une ambiance conviviale, populaire et festive. Loin des clichés que certains catégorisent comme un simple jeu d’argent. Pendant cette semaine, le « Winamax Poker Open 2024 » a battu tous les records. A travers les 27 tournois, ce ne sont pas moins de 1 516 joueurs qui se sont donnés rendez-vous à Bratislava. Une seule idée en tête : remporter cette édition.
A l’issue d’une finale 100% francophone composée de six français et d’un belge, les bleus se sont finalement inclinés. Aliosha Staes, le belge a remporté la compétition. Il s’est emparé des 90 000 euros face à Timothée Labassa. Le français arrive à la seconde place et remporte une belle somme de 62 000 euros. Outre le tournoi, les joueurs ont eu l’occasion de se retrouver ou de se rencontrer dans une ambiance festive à travers de nombreuses animations notamment en soirée comme le précise Mathieu Durand, directeur des événements chez Winamax : « Il est important pour Winamax d’organiser des animations autour du tournoi. On s’intéresse tout autant aux à côtés qu’au Poker. On parle de festival qui mixe loisir, amusement, convivialité,… Et toujours dans un site sympa comme Bratislava ».
Le poker, seulement un jeu d’argent ?
Les clichés sur le poker sont nombreux. Certains qualifient cette pratique de n’être qu’un simple jeu d’argent aux dangers addictifs alors que d’autres le qualifient de sport : « C’est un mixte des deux », déclare Mathieu Durand. « J’aime dire que c’est un jeu d’habileté intellectuelle. Il y a une partie mathématique avec des statistiques. Au plus haut niveau, les joueurs font du coaching mental, ils font du sport et font même attention à leur alimentation« , souligne-t-il. Un avis partagé par l’ancien rappeur du groupe NTM, Kool Shen : « Pratiqué à haut niveau, le Poker est un sport. Les professionnels travaillent 10 à 12 heures par jour, c’est du sport de tenir cette cadence ».
Même si les jeux d’argent peuvent transmettre aux joueurs certaines addictions, les parties de poker peuvent durer plusieurs heures. Les joueurs doivent faire preuve d’une certaine endurance comme l’explique Frédéric Chau, comédien : « Il faut être endurant, concentré,… C’est aussi exigeant que pour un sportif de haut niveau« . En France, le poker n’est pas reconnu comme un véritable sport puisqu’il n’est pas « physique ». On le qualifie de « mind sport » qui signifie « sport de l’esprit ». Il est assimilé à un sport intellectuel dont il faut mesurer la quantité de ressources mentales et psychologiques. Deux facteurs qui permettent d’avoir un bon niveau.
Le poker, un milieu masculin ?
Dans la pop culture et dans l’idée collective, le poker a cette image masculine. Un jeu qui vient des saloons au sein des vieux films de western. Des clichés que dénoncent Moundir, animateur TV : « Le Poker, ce n’est plus l’ambiance avec le saloon rempli de mecs à moustache,… ». En France, en moyenne il n’y a qu’une femme qui joue au Poker pour 3 joueurs masculins. De ce constat, de nombreux tournois tentent d’attirer les femmes. C’est le cas des tournois Winamax, comme le souligne Mathieu Durand : « On fait ce qu’on peut pour attirer plus de joueuses dans nos tournois ». Pour cette raison fut organisée à Bratislava le tournoi ladies, un tournoi réservé aux femmes. « L’occasion pour elles de démarrer, d’essayer,… », précise Mathieu Durand.
Avant la démocratisation du poker, ce jeu était principalement réservé aux hommes. Un jeu dans lequel les femmes étaient parfois mal vues. Une forme de misogynie dont a été victime Estelle Denis, journaliste : « Il y a 15 ans, lorsque les hommes voyaient une femme autour d’une table de poker, ils ne la prenaient pas au sérieux. Si, tu relançais, l’homme en face, relançait par principe. Il voulait avoir l’ascendant. En 2024, ça commence à changer », conclut-elle. Estelle Denis admet tout de même qu’il est compliqué d’obtenir une parité au poker mais comme dans plusieurs domaines. Pour Mohamed Henni, vidéaste, une star-femme au Poker peut changer la donne : « Il faut attendre que ça se répande. Il faut attendre qu’il y ait une star-femme qui soit ambassadrice de ce domaine ».
Le poker, un milieu sombre ?
Outre l’addiction aux jeux d’argent et le manque de femmes dans ce sport, le poker est aussi perçu par de nombreuses personnes comme étant un milieu sombre. Un endroit rempli de gens ténébreux portant des lunettes de soleil et des capuches. Pourtant, autour d’une table, l’ambiance est garantie. Les joueurs échangent entre eux, rient, se lèvent,… Le silence n’est pas forcément de mise : « Une table de poker, c’est aussi un endroit d’échange », déclare Frédéric Chau. De plus, le « Winamax Poker Open 2024 » met en place de nombreuses activités durant lesquelles, les joueurs, le staff, les journalistes,… se retrouvent pour partager des moments conviviaux et festifs : « J’ai testé le Beer Pong mais sans boire, c’est très sympa. Même si vous ne jouez pas au Poker, vous pouvez tout de même vous amuser », explique Estelle Denis.
Le poker, très peu accessible ?
A travers cette vulgarisation du Poker, Winamax poursuit ses efforts pour rendre ce « sport » accessible à tous : « Il y a un côté populaire qui est accessible à plein de gens et c’est ce que veut Winamax », précise Frédéric Chau. Une volonté de déconstruire les clichés avec un côté ludique. Pour cela, Winamax lance le « Winamax Poker Tour » afin de permettre aux débutants et aux amateurs de s’essayer au jeu. Un tournoi gratuit dans 10 villes de France. Pour cela, il faut réussir à se qualifier sur le site de la marque.