La semaine dernière, Paris se noyait sous des pluies diluviennes. Des catastrophes naturelles dues au dérèglement climatique qui plongent certaines villes sous l’eau. L’objectif pour la plupart des municipalités est de désimperméabiliser les rues pour éviter les inondations.
Pendant des années, l’Homme a bétonné sans se soucier de la nature. A l’heure actuelle, l’Homme fait machine arrière. Une prise de conscience qui intervient quelques jours après le passage de la tempête Kirk. Celle-ci a plongé Paris sous les eaux, la semaine dernière. Anne Hidalgo, maire de Paris, envisage de désimperméabiliser les rues de la ville Lumières comme c’est déjà le cas dans d’autres villes. L’objectif étant de limiter les inondations et les effets de ruissellement causés par les pluies. Un projet ambitieux pour se préparer au mieux au dérèglement climatique.
Retirer le béton pour désimperméabiliser
De ce fait, la mairie de Paris encourage ses habitants et ses copropriétés à végétaliser leur espace. En parallèle, de nombreuses villes en France et à l’internationale veulent remplacer le bitume, le goudron, le béton par la végétalisation de nos rues. L’objectif est simple : retrouver un sol naturel qui absorbe l’eau. Le sol originel. Un enjeu financier et politique qui intervient dans une période durant laquelle, le dérèglement climatique n’a jamais été aussi proche.
Des chantiers qui ont déjà fait leurs preuves et dont la mairie de Paris se félicite. A l’occasion des Jeux Olympiques de Paris 2024, la municipalité a construit un bassin situé à Austerlitz qui peut stocker jusqu’à 50 000 m3 d’eaux usées. Hélas, cela n’a pas suffit à éviter les inondations de la semaine dernière mais a tout de même permis de limiter la catastrophe. De ce fait, les réservoirs qui récoltent les eaux de pluies jouent eux-aussi un rôle majeur dans cette volonté de changement et de nouvelles habitudes à l’aube d’une nouvelle ère climatique.
Le monde évite de se noyer !
En France, une autre ville tente l’expérience de désimperméabiliser ces rues. A Caen, dans le Calvados, certains boulevards ont retrouvé leur beauté d’antan. La municipalité a retiré le bitume sur certains grands axes pour le remplacer par des sols absorbants la pluie. A défaut de marcher sur du goudron, les Caennais arpentent les rues de la ville du nord de la France sur un mélange de pierre et de terre. Un sol naturel et dont l’objectif est d’absorber les pluies pour éviter les risques d’inondations. En France et à travers le monde d’autres villes ont décidé de suivre ce mouvement et des investissements sont en cours pour limiter le risque de catastrophes naturelles et éviter de se réveiller les pieds dans l’eau.