Le 24 décembre, un conducteur de TGV a mis fin à ses jours en sautant de son train en marche, déclenchant les systèmes d’arrêt d’urgence qui ont immobilisé le convoi sans mettre les passagers en danger. Mais en quoi consiste t-il ?
Le soir du 24 décembre, un conducteur de TGV a sauté de son train en marche, mettant fin à ses jours. Le drame, survenu alors que le train transportait des centaines de passagers, a immédiatement déclenché les protocoles de sécurité.
Dès l’abandon du poste de conduite, les dispositifs automatiques se sont activés, immobilisant le train en urgence. La SNCF affirme que le drame n’a à aucun moment compromis la sécurité des passagers ou des autres trains. Les enquêteurs cherchent à éclaircir les circonstances du geste de cet homme de 52 ans, expérimenté et régulièrement affecté au réseau régional. En parallèle, l’entreprise a mobilisé une cellule psychologique pour soutenir ses collègues et les témoins de la tragédie.
C’est quoi le système Vacma ?
Le freinage automatique du TGV a été possible grâce au système Vacma, acronyme de « Veille automatique avec contrôle du maintien d’appui ». Ce dispositif, conçu pour surveiller la vigilance du conducteur, est une norme incontournable en France depuis les années 40. Le principe est simple : le conducteur doit régulièrement activer une pédale ou une manette pour confirmer qu’il est alerte. Si aucune action n’est détectée, une alarme se déclenche. Après quelques secondes sans réponse, le train amorce un freinage d’urgence. Outre cette fonction, le Vacma est connecté aux postes de régulation. Lorsqu’un incident survient, une alarme s’affiche sur les tableaux de contrôle, permettant une intervention rapide des régulateurs. Ce système évite les suraccidents en alertant les trains circulant sur la même voie.
Bien que le Vacma ait démontré son efficacité pour protéger les passagers, il ne peut pas prévenir les drames humains…