L’une des séries de super héros les plus attendue cette année : Peacemaker est de retour pour une nouvelle saison toujours plus déjantée et grotesque, à l’image de son personnage éponyme. Il s’agira du troisième projet de la nouvelle continuité DCU et du deuxième en prise de vue réelle après le film Superman. La série sera disponible le 22 août sur Max.
ATTENTION SPOILERS !!!
Le multivers du faiseur de paix
La saison 2 suit Christopher “Chris” Smith / Peacemaker, incarné par John Cena, qui navigue désormais dans la réalité remodelée du DC Universe (DCU), après les événements du film Superman. Un trailer explosif dévoilé au Comic‑Con de San Diego 2025 révèle une intrigue axée sur le multivers : Peacemaker traverse un portail dimensionnel via une technologie nommée « Quantum Unfolding Chamber », et y affronte une version alternative de lui-même. James Gunn précise que cette exploration n’est pas une simple collision entre DCEU et DCU, mais une narration multivers manipulée de façon radicale et « très directe ». James Gunn a par ailleurs précisé que plusieurs personnages aperçus dans Superman, apparaîtront dans Peacemaker saison 2, à l’instar de Maxwell Lord (Sean Gunn) qui dirige la Justice Gang, mais aussi Guy Gardner (Nathan Fillion) et Hawkgirl (Isabela Merced) qui feront des apparitions notables.
À la tête de l’A.R.G.U.S., Rick Flag Sr., joué par Frank Grillo, traque Peacemaker pour venger le décès de son fils, Rick Flag Jr., tué dans The Suicide Squad. Ce face-à-face promet d’être sombrement chargé en tension et en dilemmes éthiques. La saison réunit le cast principal de la première saison – Danielle Brooks, Freddie Stroma, Jennifer Holland, Steve Agee – tout en introduisant des figures marquantes comme Sasha Bordeaux (Sol Rodriguez), Langston Fleury (Tim Meadows) et Red St. Wild (Michael Rooker), un chasseur expert ciblant Eagly, l’aigle mascotte de Peacemaker.
Un Peacemaker différent ?
Oui et non.
Oui, parceque la saison 2 s’inscrit officiellement dans le nouveau “DC Universe” (DCU) initié par James Gunn. Cette transition implique une réécriture partielle de la continuité, et donc, un Peacemaker qui n’a pas tout à fait le même passé que celui de la saison 1. Certaines références ou caméos vus auparavant – comme celui de la Justice League – ne sont plus considérés comme “canon”. La série assume ce changement de cap via une intrigue multiverselle, où le héros est confronté à d’autres versions de lui-même, plus violentes, plus naïves ou plus héroïques. Cela permet une exploration plus nuancée et introspective du personnage.
Mais non, car l’essence de Peacemaker reste intacte : ce mélange explosif de brutalité, de sens de la justice tordu, d’humour irrévérencieux et de vulnérabilité émotionnelle continue d’être au cœur de la série. John Cena, qui reprend son rôle avec toujours autant de justesse, n’adoucit pas le personnage – au contraire, la saison 2 le pousse dans ses retranchements, entre culpabilité, quête d’identité et conflits familiaux. L’arrivée de Rick Flag Sr. comme antagoniste principal nourrit ce tiraillement intérieur.
Ainsi, Peacemaker évolue, mais sans trahir son ADN. Il est simplement placé dans un nouveau décor narratif, plus vaste, plus ambitieux – où ses contradictions prennent une nouvelle dimension, au sein d’un univers DC en pleine mutation.