Alors que Ed Gein est dans son institution psychiatrique, les agents du FBI rencontrent des serials killers en prison pour tenter de stopper Ted Bundy, le premier étant Jerry Brudos.
On ne sait pas Ed Gein a ouvert la voie à de nouveaux serials killers mais au fil des années, ils montrent de plus en plus nombreux. Dans l’épisode 8 de la série de Netflix sur Ed Gein, on découvre les agissements de l’un deux, nécrophile qui plus est, et qui semble agir dans le nord ouest du pays. Pour tenter de le stopper, le FBI va rencontrer d’autres tueurs arrêtés et le premier s’appelle Jerry Brudos, que l’on ne connait pas en France. Un fétichiste des chaussures de femmes mais aussi un vrai prédateur.
Jerry Brudos, connu sous le surnom de « The Lust Killer, » est l’un des tueurs en série les plus notoires des États-Unis. Né le 31 janvier 1939, il a semé la terreur dans l’Oregon à la fin des années 1960. Cet article explore sa vie, ses crimes et sa psychologie.
Une enfance troublée
Jerry Brudos est né à Webster, dans le Dakota du Sud, et a été le plus jeune de deux fils. Dès son enfance, Brudos a montré des signes de comportement atypique, souvent attribués à sa relation tendue avec sa mère. Cette dernière espérait avoir une fille et a exprimé de la frustration envers Jerry, ce qui a contribué à sa perception négative de la féminité.
Dès l’âge de cinq ans, Brudos développe une obsession pour les chaussures féminines. Après avoir trouvé une paire de chaussures à talons hauts dans une décharge, il commence à voler des chaussures et vêtements de femmes, une fascination qui se transformera en obsession tout au long de sa vie.
Les débuts des crimes
L’adolescence de Brudos est marquée par de nombreux comportements déviants. À l’âge de 17 ans, il est interné dans un hôpital psychiatrique après avoir agressé une jeune femme et tenté de la forcer à se déshabiller. Diagnostiqué comme schizophrène, il est libéré après neuf mois, mais ses troubles demeurent non traités.
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Pendant les années 1960, Brudos épouse une jeune femme avec qui il a deux enfants. Cependant, sa vie de famille apparemment normale cache ses pulsions sombres. Il commence à collecter des sous-vêtements et des chaussures féminines, qu’il stocke secrètement dans son garage.
La série de meurtres
Les premiers meurtres de Brudos commencent en 1968. Sa première victime confirmée est Linda Slawson, qu’il attire chez lui sous prétexte de vendre des encyclopédies. Il la tue, puis garde ses chaussures comme trophée. Cette année-là, il assassine trois autres jeunes femmes, chacune victime de ses pulsions fétichistes.
Brudos capture ses victimes, les tue, puis conserve des parties de leur corps comme souvenirs macabres. Son besoin de dominer et de posséder est central à sa psychopathologie. Il prend également des photos de ses victimes, ajoutant une couche de contrôle à ses actes violents.
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Capture et condamnation
Brudos continue ses crimes jusqu’à ce que la police établisse une connexion entre les disparitions de jeunes femmes et un homme qui avait été vu rôdant dans les environs. Sa capture vient après qu’une victime potentielle échappe à une tentative d’enlèvement et fournit une description détaillée de Brudos et de son véhicule.
En 1969, Brudos est arrêté et inculpé de trois meurtres. Au cours de son procès, il plaide coupable pour éviter la peine de mort et est condamné à trois peines de réclusion à perpétuité sans possibilité de libération conditionnelle.
Profil psychologique et héritage
L’héritage de Jerry Brudos est celui d’un homme dont les obsessions et les frustrations ont conduit à une vie de crimes horribles. Les psychiatres ont souvent caractérisé Brudos comme souffrant de troubles graves de la personnalité, avec une tendance à la violence exacerbée par son fétichisme des vêtements féminins.
Brudos est décédé en prison en 2006, mais son cas continue de fasciner les criminologues et les psychologues. Il est fréquemment cité dans les études sur la sexualité déviante et les crimes motivés par des troubles psychosexuels.