La plateforme madelen de l’INA continue d’exhumer des séries américaines cultes. Place dès le 1er décembre à la série Drôles de dames.
Après des séries comme Ma sorcière bien aimée, Une nounou d’enfer, Chapeau melon et bottes de cuir ou encore Parker Lewis ou Starsky et Hutch, INA madelen continue de régaler les spectateurs en proposant une nouvelle série culte américaine dès le 1er décembre: Drôles de dames (5 saisons – 118 épisodes). Créée par Ivan Goff et Ben Roberts, et produite par Aaron Spelling, cette série a captivé l’imagination des téléspectateurs avec son mélange unique de glamour, d’action et de mystère. La série suit les aventures de trois détectives privées, initialement incarnées par Farrah Fawcett, Jaclyn Smith et Kate Jackson, travaillant pour le mystérieux Charlie Townsend.
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L’intrigue : Charlie et ses Anges
Le concept de « Drôles de Dames » repose sur trois détectives féminines qui résolvent des crimes pour leur employeur invisible, Charlie. Communiquant uniquement par haut-parleur, Charlie délègue les missions à ses « anges » à travers son assistant loyal, John Bosley, interprété par David Doyle. Chaque épisode présente une nouvelle affaire, souvent impliquant des enquêtes sous couverture où les héroïnes usent de leur intelligence, charme et parfois de leurs compétences en arts martiaux pour résoudre des mystères. Ce format permet à la série d’aborder divers genres d’intrigues, allant du suspense au crime en passant par l’humour. Une formule qui a souvent été utilisée dans les années 70. On la retrouve ainsi dans des séries comme Super Jamie ou encore L’incroyable Hulk par exemple.
Une révolution culturelle et sociétale
« Drôles de Dames » représente une avancée significative dans la représentation des femmes à la télévision. À une époque où les rôles féminins étaient souvent stéréotypés et limités, la série présente des femmes indépendantes et compétentes, jouant le rôle principal dans leurs propres aventures. Ce changement reflète les évolutions sociétales des années 70, où les mouvements pour l’égalité des sexes gagnaient en visibilité et en vigueur. En montrant des femmes dans des rôles traditionnellement destinés aux hommes, la série a ouvert la voie à une nouvelle vision de la féminité à l’écran. Même si la série joue aussi souvent sur le physique de ses héroïnes.
Le succès et l’héritage de la série
Le succès de « Drôles de Dames » s’explique par une combinaison de facteurs : un casting charismatique, des intrigues captivantes, et une production de haute qualité. Farrah Fawcett, en particulier, devient une icône culturelle, son rôle de Jill Munroe gagnant une immense popularité. Bien que Fawcett quitte la série après la première saison, d’autres actrices talentueuses comme Cheryl Ladd, Shelley Hack, et Tanya Roberts remplacent avec succès les personnages originaux, diversifiant encore plus les dynamiques de l’équipe.