En décembre 2015 aura lieu à Paris, un sommet sur le climat dont le but sera de combattre le réchauffement climatique qui devient inquiétant. Un rendez-vous qui s’annonce décisif.
Des pays volontaires
Au bourget, 195 pays et 35.000 personnes devraient se retrouver pour signer un accord qui s’annonce historique. Même si les conférences sur le climat ont lieu depuis longtemps, celle-ci s’annonce particulièrement ambitieuse. La volonté affichée par la communauté internationale de poser de réels objectifs ( limiter le réchauffement à 2 degrés ) laisse les observateurs optimistes.
Même si quelques pays se montrent particulièrement réfractaires pour diverses raisons ( les pays du golf, la Pologne, le Canada, l’Inde, ect.. ), les principaux acteurs affichent une réelle volonté. La Chine et les Etats-Unis participent aux négociations de manière volontariste, ce qui est chose tout à fait nouvelle. Ces deux pays qui produisent plus de 40% des émissions de CO2 avaient catégoriquement refusés de signer les accords de Kyoto, que 192 pays ont acceptés. Ces négociations avaient donc été un échec lorsque les deux poids lourds des émissions se sont retirés.
La France et l’Union européenne
La France, à travers Laurent Fabius occupe une place centrale. Déjà, car cela sera en France. Ensuite parce que François Hollande lui a donné la responsabilité d’organiser ce sommet. Le ministre des Affaires étrangères fait donc constamment le tour du monde ( environ « une fois par mois » ) afin de faire valoir la position de la France mais également de l’Union européenne. Et donc à ce titre, de convaincre les différents pays de l’utilité de ces accords. Un exemple ambitieux : la France estime, que d’ici 2030 entre 20 et 30 % des véhicules français seront des véhicules électriques.
L’UE, avec ces décisions fortes en matières d’économies d’énergies, d’énergies renouvelables se montre comme le bon élève et comme l’exemple à suivre. Avec son paquet énergie-climat, elle se fixe seule des objectifs ambitieux que tout les membres de l’union respectent. L’UE aura donc un rôle majeur en tant que grand de ce monde, pour impulser le sauvetage de ce que nous avons de plus précieux.