Entre la remontée fantastique de la Bolivie avec trois buts en 45 minutes, et les six autres entre le Chili et le Mexique, la Copa America s’est enflammée dans la nuit de lundi à mardi. De bonne augure pour la suite de la compétition.
Les équipes du groupe A ont fait le show. Onze buts ont été inscrits lors des deux rencontres programmées lundi, à savoir Chili – Mexique et Bolivie – Equateur. Comme si après le rodage du premier match, les participants à la Copa America 2015 avaient décidé de lâcher les chevaux, alliant spectacle et retournement de situation.
1 mois de Copa America c’est plus intense que 1 an en Ligue 1 😕
— Darrel (@DarrelLkn) 16 Juin 2015
La Bolivie, tout d’abord. En effet, « La Verde » a créé la sensation après son succès face à l’Equateur (3-2), une première victoire dans la compétition sud-américaine depuis… 1997. La sélection bolivienne, qui n’a plus dépassé la phase de poules depuis sa participation à la finale de la Copa 1997, a renversé l’Equateur avec trois buts en 45 minutes.
Rebondissements entre le Chili et le Mexique
Le scénario de la seconde rencontre de la journée d’hier a été encore plus fou : le pays hôte a couru après le score à deux reprises avant la fin de la première période, puis a pris l’avantage dans le début du deuxième acte par Arturo Vidal, auteur d’un doublé. Le milieu de la Juventus Turin compte déjà trois réalisations en deux rencontres.
Le Chili était alors virtuellement qualifié pour les quarts de finale, mais le Mexique a égalisé à la 66e minute par Matias Vuoso, auteur lui aussi d’un doublé.
Si vous avez l’occasion de (re)voir Chili – Mexique, n’hésitez pas: fantastique du début à la fin !
— Stéphane Kohler (@StephaneKohler) 16 Juin 2015
Avec ce nul, le Mexique, privé de Javier « Chicharito » Hernández et Carlos Vela en vue de la Gold Cup, la compétition continentale de la zone Concacaf, peut toujours espérer atteindre les quarts de finale, comme les trois autres nations du groupe. Le Chili et la Bolivie, avec tous deux quatre points, sont les mieux partis, mais ce groupe A n’en a sans doute pas terminé avec les surprises.