Samedi 3 juillet à Nancy (Meurthe-et-Moselle), un mannequin de pompier a été pendu lors d’une manifestation d’anti-vaccins. Une pancarte accompagnait ce faux pompier « Le Sdis m’a tué ». Le département français porte plainte.
La manifestation du week-end dernier a rassemblé quelques centaines de militants anti-vaccins dans le centre-ville de Nancy. Le sujet était clair pour tous et des personnalités ont décidé de se joindre à l’événement. Parmi elles, France Bleu nous informe que Richard Boutry ou encore la députée alsacienne Martine Wonner participaient.
Dans cette foule d’intervenants et de manifestants en folie, l’effigie d’un pompier a été pendu. Cet acte servait notamment à mettre les pompiers dans une position délicate et honteuse, pour leur participation à la vaccination.
Une première plainte de déposée
Après cette attaque jugée « intolérable » par le maire, une plainte a été déposée par les pompiers de Meurthe-et-Moselle, rapporte France info. Ils jugent la mise en scène faite par les opposants à la vaccination, inacceptable.
Ainsi, après une première plainte déposée ce lundi 5 juillet, un signalement a également été fait au procureur de la République, a annoncé Ouest France. Le média France Bleu Sud Lorraine précise que ce « geste est susceptible d’être qualifié d’outrage », car il porte des accusations terribles « Le Sdis m’a tué ».
Le Sdis s’est exprimé sur le réseau social Twitter, on « condamne la pendaison symbolique d’un sapeur-pompier, ce samedi Place Maginot à Nancy ».
Une deuxième plainte par le maire de Nancy
Le maire, Mathieu Klein a dénoncé une « mise en scène macabre, psychologiquement violente et calomnieuse envers les sapeurs-pompiers ».
Ainsi, le maire socialiste a annoncé « le dépôt d’un signalement auprès du procureur de la République », rapporte France info.