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Accident de voiturette à Nice, une jeune fille s’en sort miraculeusement

« Je vais mourir », c’est ce que Coralie Claudel, 19 ans, pense pendant que sa voiturette fait des tonneaux d’un côté à l’autre de la promenade des anglais. Miraculée, diront les pompiers. « J’ai eu beaucoup de chance, je vais me mettre à croire en Dieu ! ». Non pas qu’elle en rigole, elle remercie sa bonne étoile.

Samedi 9 Janvier. Il est 19 heures. Coralie se rend à Nice, chez un ami. Derrière elle, une Peugeot 207 grise. Concentrée sur la route, elle sent un choc venu de l’arrière. Elle ne s’en rend pas compte tout de suite, mais sa voiturette en plastique, peu robuste, commence à faire un tour sur elle-même, puis deux, trois… quatre tonneaux. « J’ai senti le choc, ma voiture ne répondait plus, sur le coup, je n’ai pas réalisé, j’étais complètement paralysée. Je criais, je pleurais, je pensais vraiment que c’était la fin ». Le manège s’arrête, la voiture est sur le toit, écrabouillée par les embardées. La brune au yeux verts a la tête en bas. Des témoins, un pompier en civil, lui portent immédiatement assistance. « Il me parlait, essayait de me rassurer, me posait des questions… ». Les secours arrivent vite, mais la situation sur place est délicate ; ne connaissant pas l’étendus des dégâts subis, les pompiers doivent sortir la victime par le coffre de la voiture retournée. Davantage de renfort est requis ; il faut scier les sièges pour pouvoir l’évacuer. Trente minutes plus tard, les yeux rougis de sang d’être resté suspendue par sa ceinture de sécurité, Coralie est évacuée, enfin. « Appelez mon père ! », furent les seuls mots qu’elle a su dire. Direction l’hôpital Pasteur 2.

C’est l’effervescence aux urgences. Allongée sur une civière, les médecins lui coupent ses vêtements pour examiner d’éventuelles blessures externes. Rien. Quelques hématomes tout au plus. Apeurée par ce qu’elle vient de vivre, le personnel médical lui transfuse des calmants. S’ensuit une batterie d’examen minutieux. Scanner, IRM… Pas de traumatisme crânien, pas d’hémorragie, une simple minerve, c’est tout. « Personne n’en revenait, j’ai eu beaucoup de chance ». 

Après son accident, le choc est toujours présent. « Rien qu’a l’évocation de reprendre le volant, je pleurais. Je ne voulais plus jamais conduire ». Pourtant, conduire, il le fallait. A force de mots rassurants, sa mère lui a mis un volant entre les mains. Le tour d’un pâté de maison, juste un peu, doucement. Beaucoup d’appréhension, mais ça va. Ce n’était pas si terrible finalement. « Si ma mère ne m’avait pas forcée, je n’aurais jamais pu le faire ». En sirotant son rosé dans le froid de janvier, elle remercie encore sa marraine la Bonne Fée.

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