Le groupe hôtelier a confirmé son intérêt concernant le rachat des parts du Capital initialement détenues par l’État français. Une première dans l’histoire de la compagnie aérienne franco-néerlandaise.
Air France-KLM bat de l’aile. La compagnie aéronautique, en difficultés économiques et financières, est en passe de perdre un de ses actionnaires historiques : l’État français lui-même. Après la réforme ferroviaire, le gouvernement Philippe continue son intervention (ou plutôt non-intervention) dans l’économie française. Dès lors, l’État marquerait son désir d’affranchir le contribuable du financement du déficit de ces entreprises (comprenez la SNCF et Air France). Il céderait ainsi ses 14,7% des parts du capital de cette dernière. Cette décision a suivi l’annonce du départ de l’ancien PDG d’Air-France, Jean-Marc Janaillac et du rejet de l’accord salarial de la compagnie.
AccorHotels aux aguets depuis 1 an
Mais qui pour reprendre ces 14,7% ? Air France-KLM est déjà tenu à hauteur de 8,8% par Deltan Air Lines, et China Airlines. Les employés de la compagnie représentent à eux seuls 3,9 % du capital, les 63,9% restant étant des détenteurs anonymes. Mais qui accepterait d’acquérir un peu plus de 61 millions de titres ?
Le repreneur, selon les plus récentes informations, ne serait autre que AccorHotels. Une décision mûrement réfléchie, selon le groupe français. Il aurait confirmé son intérêt dans un récent communiqué, et explique que les discussions remontent à un an : « AccorHotels a conduit à plusieurs reprises, au cours des dernières années, des discussions avec Air France-KLM […] AccorHotels confirme avoir repris ces réflexions qui sont à ce stade préliminaires quant à la faisabilité du projet et ses conditions de réalisation et qui feront l’objet, le moment venu, de discussions avec Air France-KLM« .
Reste à savoir quand et comment l’État cèdera ses parts du capital d’Air France. À suivre de près donc.