Ibrahim Maalouf a été innocenté après avoir été accusé d’agressions sexuelles sur une adolescente. Désormais, il est l’heure de rendre des comptes pour le trompettiste qui critique la couverture médiatique qu’on lui a réservé.
La justice a rendu son verdict, la Cour d’appel de Paris a innocenté Ibrahim Maalouf le 8 juillet dernier. Une décision qui va dans le sens du trompettiste qui pourtant montre sa colère. En effet, pour dénoncer la couverture médiatique qu’il a subie, Ibrahim Maalouf a publié un communiqué dénonçant la presse et la justice.
« Enfin innocenté […] Il est important pour moi de remettre le point sur le i de mon prénom ». Ibrahim Maalouf est bien décidé à rétablir la vérité. « L’adolescente a menti, ses parents l’ont crue, la presse en a parlé en gonflant l’histoire, tout le monde en a souffert » explique-t-il. Pour rappel l’homme de 39 ans était condamné en première instance en décembre 2018 à quatre mois de prison avec sursis et 20 000 € d’amende. Une décision qui avait provoqué « 3 ans et demi d’enfer » explique Ibrahim Maalouf concernant la couverture médiatique de l’affaire.
« la couverture médiatique de cette décision de justice a été microscopique«
À l’époque, il avait juste avoué avoir embrassé la jeune fille en question mais avait toujours clamé son innocence concernant les accusations d‘agressions sexuelles. Cependant, après avoir été innocenté, il explique que la presse n’était pas aussi présente qu’au début pour rétablir la vérité. « Pas un seul journaliste n’était présent, et c’est bien regrettable […] la couverture médiatique de cette décision de justice a été microscopique à côté de celle subie en 2017 lors de la révélation des accusations mensongères ».
Après la presse, le trompettiste s’en prend à la justice en indiquant que sa présomption d’innocence s’est vite fait oublier. « Que la justice fasse son travail avant que l’émotion populaire ne s’en empare, car les dégâts sont dramatiques » .
Maintenant, après avoir remercié les personnes qui l’ont soutenu, Ibrahim Maalouf veut adresser ses « derniers mots et pensées » aux « vraies victimes et aux militants pour la protection des victimes d’agressions, sont le combat est plus que nécessaire ».
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