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Affaire Théo : « La police des polices » rejette la thèse du viol

Pour l’Inspection générale de la police nationale (IGPN), la thèse de l’accident est privilégiée quant à l’arrestation violente qui s’est déroulée à Aulnay-sous-Bois.

Des faits choquants

Jeudi 2 février a eu lieu une arrestation mouvementée dans la cité des 3000 à Aulnay-sous-Bois. Théo Luhaka, un jeune garçon sans histoire de 22 ans, a été violemment agressé par quatre policiers lors d’une opération de contrôle d’identité. Lors de la violente arrestation, un des policiers a introduit sa matraque dans l’anus de Théo. Un geste volontaire, selon le garçon, qui lui a valu d’être opéré d’urgence pour un lésion du canal anal de dix centimètres de profondeur.

Soutiens et compassion

Cette interpellation d’une violence inouïe a créé une montée d’indignation en France. De nombreuses manifestations ont eu lieu dans plusieurs villes et Théo a la chance de compter sur de nombreux soutiens. François Hollande, Benoit Hamon, Vincent Cassel, Omar Sy… Ils ont été nombreux à témoigner leur compassion au jeune homme. Sur Internet, les messages de soutien se multiplient avec l’hashtag « #justicepourTheo ». Seulement et malheureusement, les avis sont partagés et tout le monde ne tient pas à partager sa compassion.

Détracteurs et « accident »

Entre Marine Le Pen ou encore Bruno Beschizza, maire LR d’Aulnay-sous-Bois, nombreux sont ceux qui croient en la version des policiers. Ces derniers ont déclaré que le pantalon de Théo s’était baissé tout seul et que le coup de matraque dans l’anus du jeune homme était « un accident ». Un « accident » qui a tout de même valu une hospitalisation, dix points de suture et soixante jours d’ITT à Théo. Un « accident » qui parait probable pour l’Inspection générale de la police nationale connue aussi comme « la police des polices ».

Geste non-intentionnel

L’IGPN a transmis ses premières constatations sur l’affaire selon les informations de LCI et de BFMTV. Pour la « police des polices », la thèse de l’accident serait plus probable que celle du viol.  Pour les policiers, même si « l’accident » est « grave », il ne se serait agi que d’une « opération qui tourne mal ». C’est après avoir visionné les images de vidéosurveillance que les policiers en sont arrivés à cette conclusion et ont écarté l’idée de « viol délibéré ». « L’IGPN, à la fin de la garde à vue, a effectivement fait le constat avec le parquet qui a également visionné ces images » de vidéosurveillance, « du caractère à l’évidence, non intentionnel du geste du fonctionnaire », a affirmé l’avocat du policier mis en examen pour viol, jeudi matin sur RTL.

Rappelons que selon l’article 222-23 du Code pénal, « Tout acte de pénétration sexuelle, de quelque nature qu’il soit, commis sur la personne d’autrui par violence, contrainte, menace ou surprise est un viol ».

About author

19 ans et étudiante en deuxième année de journalisme à l'ISCPA Paris. Journaliste chez Radio VL.
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