En Albanie, les manifestations contre le gouvernement prennent de l’ampleur. Il semblerait que « ça bouge un peu partout » dans le monde. Alors que se passe-t-il dans ce pays ?
L’Albanie, un pays situé au Sud-Est de l’Europe, sur la péninsule Balkanique ; se soulever, lui aussi, contre le gouvernement en place.
Le courrier International a rapporté qu’au cours du week-end des 11 et 12 mai, les manifestations en Albanie semblent s’être intensifiées. Ils ont posté une vidéo montrant les manifestants devant le bureau du Premier ministre Edi Rama. Certains ont lancé des cocktails Molotov sur la façade du bâtiment.
Les causes de ces manifestations
Depuis trois mois, les manifestants demandent la démocratie. Ils souhaitent voir leur pays sortir de la corruption et du crime organisé. Le parti d’opposition à celui du chef d’Etat (Parti Démocrate), appelle à la démission du chef du gouvernement et Premier ministre, Edi Rama. En effet, le Premier ministre est le détenteur du pouvoir exécutif en Albanie.
Il accuse ce dernier de collusion avec la mafia et de fraude électorale lors du scrutin de 2017. Le parti d’opposition voudrait que l’Albanie intègre l’Union Européenne.
Cependant, les violences des manifestations pourraient empêcher le pays de rejoindre l’Union Européenne.
Selon le courrier internationale, elles pourraient mettre un frein aux discussions avec Bruxelles qui a pourtant donné son accord (sous conditions) le 26 juin 2018.
Selon RTBF, un manifestant aurait tenu ces propos.
« Aujourd’hui, nous manifestons pour nos droits, pour la liberté, la démocratie, parce que c’est pire qu’Enver HoDJa. C’est tout à fait du communisme totalitaire. Il y a eu beaucoup de monde. Des femmes, des filles et des étudiants. Cela montre que c’est une révolte populaire. »
Citation d’un manifestant contre le gouvernement en place en Albanie
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