![](https://vl-media.fr/wp-content/uploads/2019/05/f2d93e540e980fda30ebc5da04654c18-l-hommage-anita-conti-1140x694.jpg)
Anita Conti est une océanographe et photographe française née ce jour en 1899. En 1939, elle parlait déjà d’environnement. Google a voulu lui rendre hommage sur sa page d’accueil.
![Résultat de recherche d'images pour "Anita Conti"](https://femmeshistoirereperesdotcom.files.wordpress.com/2016/01/730_0-430008001199360290.jpg?w=501)
Cette femme fut la première océanographe française. Elle réalisa notamment les premières cartes de pêche alors qu’il n’existait que les cartes de navigation.
« Dès que je mets le pied à bord, je voltige. La vie est là » disait Anita Conti. Elle aimait profondément la nature et les océans.
Une vie consacrée à la défense des Océans
En 1939, Anita Conti alertait le monde des dangers de la surpêche sur l’environnement. En effet, après être partie en mer arctiques pendant 3 mois.Elle y effectua des cartes de pêche et fit un compte rendu de son travail d’analyse. Elle expliquait que la surexploitation des ressources marines pourrait conduire à des catastrophes environnementales.
Parmi ses nombreux voyages en mer, elle réalisa une expédition en 1952 à Terre Neuve. A l’issus de ce voyage de cinq mois au cours de la saison de pêche; elle écrivit son premier best-seller : Racleurs d’océans.
Toutes ces années d’étude et d’observation en mer lui ont permis de développer une pensée nouvelle sur la pêche. Cette surexploitation des ressources océaniques la pousse a en faire son combat. Toute sa vie elle s’efforça de dénoncer ce phénomène et d’apporter des solutions et des alternatives.
Elle a fait ainsi campagne pour la réutilisation de ce qu’on appelle les « faux-poissons». Ce sont en réalité des poissons rejetés à la mer parce qu’ils sont dits indésirables.
Peu a peu, nos sociétés prennent conscience que la mer n’offre pas à l’humanité une ressource inépuisable et que l’activité humaine dans les mers et océans a un impact majeur sur les écosystèmes. Cependant il reste encore du travail quand nous savons que des monceaux de plastique forment un « septième continent ».
A LIRE AUSSI :