L’anniversaire de la mort de Jean Moulin, figure majeure de la Résistance, est une bonne occasion de revenir sur la vie de ce grand homme, et sur son combat pour la Résistance française.
Jean Moulin, né le 20 juin 1899, se dédie rapidement à des études de droit. Cependant, Il est mobilisé lors de la Première Guerre mondiale. En 1925, il devient le plus jeune préfet de France. De plus, il devient chef de cabinet du ministère de l’Air en 1936 pour le Front populaire. Ainsi, il prend position durant la guerre d’Espagne pour les républicains. Néanmoins, l’Allemagne envahit la France en mai 1940. Cet événement est un tournant majeur de la vie de Jean Moulin; elle va marquer son combat contre le nazisme et pour la Résistance française.
Malgré l’envahissement de la France, le général De Gaulle appelle tous les habitants français à résister au nazisme et à le rejoindre à Londres, afin d’organiser la Résistance française. A la suite d’une pression des nazis à propos d’un groupe de tirailleurs sénégalais accusé à tort, Jean Moulin tient tête à l’envahisseur et refuse de collaborer : cela lui vaudra une révocation par le gouvernement de Vichy.
Cependant, ce dernier va se rendre en Angleterre aux cotés de Charles De Gaulle, qui va rapidement lui donner sa confiance. Il va être chargé d’une mission primordiale : il doit unifier la Résistance dans le sud de la France. Il travaille pendant des mois à cette tâche et la réalise avec succès, en passant par de multiples missions et identités. En 1943, il met en place le Conseil National de la Résistance (CNR). Cela consiste à réunir tous les groupuscules résistants en un seul. Jean Moulin se charge de sa présidence.
Néanmoins, Jean Moulin est capturé par la Gestapo en 1943. En effet, le 21 juin, un groupe de policiers débarque lors d’une réunion de résistants. De nombreux grands noms de la Résistance sont présents ; Raymond Aubrac, René Hardy ou encore Henri Aubry. La Gestapo les emprisonne à Lyon. Son chef, Klaus Barbie, torture Jean Moulin pendant plusieurs jours, sans succès, jusqu’à son décès, à la suite de ses blessures.