Antho Decks, DJ et producteur français de 30 ans, nous partage aujourd’hui sa passion, la musique. Provenant du sud de la France, Fréjus, beaucoup de ses tournées ont lieu à proximité, notamment à Saint-Raphaël. Il nous fait part de son univers. Son début dans ce domaine, ses tournées, ses objectifs… Il explique son parcours et son avenir dans ce domaine.
C’était la musique votre passion depuis votre plus jeune âge?
Non. J’ai découvert ce domaine dans les boites de nuit, donc j’ai commencé à mes 18 ans. Au début pendant 2 ans, je mixais seulement puis après je me suis lancé dans la production.
Comment a été votre début dans la musique?
Ça n’a pas été très facile. Je n’ai jamais eu des cours de musique. J’ai tout appris tout seul et sur internet. Pendant deux ans, je mixais seulement, dans des soirées privées. Après je me suis mis dans la production et j’ai commencé à démarcher dans des clubs. Jusqu’à maintenant, je fais des tournées et je participe à des festivals. Pour ma famille au début c’était difficile, mais ils ont vu de suite que ça me plaisait et ils m’ont encouragé. Aujourd’hui, ils m’aident et me donnent des idées.
Beaucoup de vos morceaux ont des titres espagnols, pourquoi cela?
J’adore l’ Amérique Latine, le Mexique, le Pérou… je m’inspire beaucoup de là bas. Je kiff le tribal d’Amérique Latine et un de mes rêves seraient de faire une tournée là bas.
Vos tournées se font uniquement sur le sol français, pensez-vous en faire à l’étranger?
C’est mon objectif mais c’est très compliqué. Pour l’instant je joue dans des clubs et des festivals comme celui de Saint-Raphaël. C’est 2 festivals, un juillet et l’autre en août. À l’étranger j’ai seulement mixé en Russie et au Maroc.
Vous avez fait une quinzaine de tournées cette année, quelles ont été vos plus belles scènes?
Pour moi, je dirais dans le High Club à Nice. C’est un club de référence. Ou dans le Living Room à Strasbourg.
Quelles ont été vos meilleurs rencontres?
Bob Sinclar. Il m’a donné beaucoup de conseils. Et même actuellement, il continue de m’aider.
Et pour conclure, quels seraient vos objectifs? À quoi devrons-nous nous attendre de votre part?
Comme je l’ai indiqué, mon objectif serait de mixer à l’étranger, surtout en Amérique Latine. J’avais un projet avec un ami qui est toujours en cours. On voudrait créer des ateliers, des masterclass, pour les jeunes, ou pour toute personne qui s’intéresse dans ce domaine. On pourrait les aider et leur montrer comment on fait.
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