Après avoir été détenu plus d’un an en Corée du Nord, un étudiant américain nommé Otto Warmbier est mort lundi. Il avait été rapatrié aux Etats-Unis la semaine dernière alors qu’il était dans le coma mais est mort à son arrivée.
Un idéooyage qui finit en accusations
Otto Warmbier, un étudiant américain de l’université de Virginie, souhaitait seulement restait 5 jours en Corée du Nord pour visiter. Il s’était inscrit pour un voyage en Corée du Nord avec le groupe de voyage Young Pioneer Tours. Cela ne devait être qu’un voyage cout suivi d’une visite de Pékin.
Mais alors qu’il partait de l’aéroport de Pyongyang, il fut stoppé par les agents de sécurité. D’après le gouvernement nord-coréen, Warmbier fut détenu parce qu’il avait volé un poster politique d’un étage interdit de son hôtel. Quand le monde vu Warmbier la fois d’après, il était désemparé, et pleurait devant des journalistes coréens dans une vidéo que la Corée du Nord a publié en février 2016. Il a avoué sa faute et a supplié d’être pardonné. Il a imploré les autorités de le relâcher. A la place, il fut condamné à 15 ans de travaux forcés.
Finalement, il a passé 17 mois en détention en Corée du Nord, où sa famille pense qu’il a été torturé jusqu’à être mis dans le coma.
Lundi, moins d’une semaine avant de retourner aux Etats-Unis avec des troubles sévères au cerveau, la famille d’Otto a annoncé qu’il était rentré. Cependant, le jeune homme de 22 ans est mort lundi après-midi à Cincinnati dans l’Ohio avec sa famille à ses côtés.
Sa famille s’est exprimé « ce serait facile dans ces moments de se concentrer sur tout ce qu’on a perdu – le temps futur que ne sera pas passé avec un jeune homme chaleureux, intéressant et brillant dont la curiosité et l’enthousiasme concernant la vie ne connaissaient aucune limite. Mais nous choisissons de nous concentrer sur le temps qui nous a été accordé pour être avec cette personne remarquable. »
Les autorités américaines tiennent la Corée du Nord pour responsable
La mort de l’étudiant a provoqué beaucoup de rejet pour le régime totalitaire de la part des plus hauts niveaux du gouvernement américain. La nouvelle pourrait encourager les Etats-Unis à être plus dur avec la Chine, qui est l’allié le plus proche de la Corée du Nord, alors que les deux super-puissances commencent à discuter cette semaine. De plus, le groupe qui a facilité la visite d’Otto Warmbier en Corée du Nord a maintenant banni cette possibilité de voyage de leur programme pour les américains.
Le secrétaire d’Etat américain, Rex Tillerson, qui avait aidé à négocier pour que Warmbier soit libéré, a déclaré que les Etats-Unis tenaient la Corée du Nord pour responsable d’un emprisonnement injuste et injustifié.
Le gouvernement nord-coréen a dit du jeune homme qu’il était tombé dans le coma après avoir contracté une sorte d’intoxication alimentaire (botulisme) et après avoir pris un somnifère en mars 2016. Cependant, les docteurs américains ont assuré n’avoir trouvé aucune trace de la maladie.
Le sénateur John McCain s’est également exprimé : « Laissez-nous dire les choses simplement : Otto Warmbier, un citoyen américain, a été assassiné par le régime de Kim Jong Un ». Tandis que le président américain Donald Trump a condamné ce « régime brutal » et a regretté la perte d’un jeune homme « dans la fleur de l’âge ».
Il a également dit : « Le sort d’Otto intensifie la détermination de mon administration de prévenir de telles tragédies de survenir avec des personnes innocentes aux mains d’un régime qui ne respecte pas les règles basiques de la loi ou de la la morale humaine. Les Etats-Unis condamnent encore une fois la brutalité du régime nord-coréen alors que nous déplorons sa dernière victime. »
Le président de la Corée du Sud, Moon Jae, a exprimé ses condoléances à la famille d’Otto Warmbier et leur a envoyé une lettre d’après les portes paroles du président.
Le retour aux Etats-Unis d’Otto Warmbier
D’après l’officier du senior State Départment, Trump avait ordonné à Tillerson de prendre les mesures appropriées pour assurer la libération des otages américains de Corée du Nord. Tilleront a donc commencé les efforts et continuait à tenir le président au courant.
Puis, le 6 juin, le représentant du département d’Etat Joseph Yun a appris que la santé d’Otto se détériorait lors d’un rendez-vous avec l’ambassadeur nord coréen Pak Kil-yon à New York.
Joseph Yun s’est rendu en Corée du Nord le 12 juin avec une équipe médicale pour sécuriser la libération d’Otto Warmbier. Yun et deux doctors ont rendu visite à Warmbier ce matin-là, ce qui marquait la première fois que les Etats-Unis étaient capable de confirmer son état depuis qu’il avait été condamné en mars 2016. Yun avait alors immédiatement demandé à ce que Warmbier soit relâché pour des raisons humanitaires. Des arrangements ont été trouvés pour qu’Otto puisse repartir. Il fut alors évacué le lendemain et a été réuni avec sa famille à Cincinnati.
« Quand Otto est retourné à Cincinnati le 13 juin, il ne pouvait pas parler, ne pouvait rien voir et ne pouvait pas réagir aux commandes verbales. Il avait l’air très mal à l’aise – presque angoissé » d’après la déclaration de sa famille. « Même si nous ne pourrons jamais entendre sa voix à nouveau, en un jour la contenance de son visage a changé – il était en paix. Il était à la maison et nous pensons qu’il pouvait le sentir ».
Depuis son retour aux Etats-Unis, Warmbier n’avait pas prononcé un mort ni n’avait bougé, une maladie que ses doctors appelaient « unresponsive wakefulness » (ce qui veut dire qu’il était éveillée mais ne réagissait d’aucune manière), que l’on appelle aussi l’état végétatif chronique. Il avait souffert d’important dégâts au cerveau durant sa détention.
Sa famille a remercié les employés de l’University of Cincinnati Medical Center d’avoir fait tout ce qu’ils pouvaient durant les derniers jours de leur fils. Ils ont également déclaré : « malheureusement, la torture horrible qu’a subi notre fils aux mains de la Corée du Nord a assuré qu’aucun résultat ne serait possible à part celui dont nous avons fait l’expérience aujourd’hui. »