Les manifestations en soutien à la Palestine se multiplient dans la capitale depuis le 26 avril. Si le blocus à Sciences Po s’est levé, des étudiants manifestent maintenant à La Sorbonne, dans le 5eme arrondissement de Paris.
« Free free Palestine » ou encore « Gaza ,Gaza, Sorbonne est avec toi » ont été scandés cette après-midi sur la place de La Sorbonne dans le 5eme arrondissement de Paris. Quatre jours après le blocus de Sciences Po Paris, ce sont maintenant environ 150 manifestants qui se mobilisent à La Sorbonne pour apporter leur soutien aux palestiniens.
Le blocus de Sciences Po
De mercredi à vendredi, des groupes d’étudiants, menés par le Comité Palestine de Sciences Po, se sont réunis pour manifester leur soutien à la Palestine. Ils réclamaient que l’école « coupe ses liens avec les universités et les entreprises qui sont complices du génocide à Gaza ». Mais aussi « la fin de la répression à l’encontre des voix propalestiniennes sur le campus ». Vendredi 26 avril, Rima Hassan, une juriste franco-palestinienne candidate LFI aux européennes était présente
Des étudiants ont bloqué l’entrée du campus de Science Po rue Saint-Guillaume à l’aide de poubelles et de matériel de chantier. Dès le début de l’après-midi, les forces de l’ordre ont donc séparé les militants pro-israéliens et les étudiants pro-palestiniens qui se sont fait face tout au long de la journée. Le préfet de police de paris a pris la décision d’évacuer la rue, en raison de « troubles à l’ordre public ». 200 à 300 personnes se trouvaient devant Sciences-Po ce vendredi à 18h30 selon BFM TV.
Après plus de 24h de blocus, la direction de Sciences Po Paris a indiqué ce vendredi 26 avril avoir trouvé un accord avec les étudiants. L’institut de sciences politiques a annoncé ne pas poursuivre les étudiants militants. Après une journée de blocage, l’établissement a été évacué.
Les étudiants se mobilisent à La Sorbonne
Mains rouges, et signe de paix, ce lundi, une dizaine d’étudiants se sont rassemblés à La Sorbonne dans le 5e arrondissement de Paris pour y installer des tentes dans la cour principale. L’université a finalement fermé ses portes pour l’après-midi et les manifestants ont été évacués par la police.
Cependant, la manifestation a continué devant la bâtisse réunissant environ 150 manifestants. Une réponse à « l’appel des étudiants de Harvard, Columia » indique Lorélia Fréjo, étudiante à Paris-1 et militante de l’organisation étudiante Le Poing Levé à l’AFP. « C’est important que nous, la jeunesse, se mobilise pour un monde meilleur », nous confie une étudiante en Lettres à La Sorbonne, Paris-4, lors de cette manifestation.
La France n’a pas été à la hauteur face au génocide à Gaza
Ersilia Soudais, député La France Insoumise-NUPES.
Plusieurs députés de LFI-NUPES, comme Louis Boyard et Thomas Portes étaient aussi présents aux côtés des étudiants venu manifester. Une manifestation durant laquelle, on pouvait entendre « Et qu’est-ce qu’on veut ? Un cessez le feu », accompagnée de minutes de silence en soutien au peuple palestinien.
Le syndicat Sorbonne Université Syndicat Indépendant Etudiant (SUSIE) appelle à une assemblée générale sur le campus de Clignancourt à 12h30, pour continuer la mobilisation.