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Assurance chômage : quels changements à partir du 1er décembre ?

Assurance chômage

Entrée en vigueur en début de mois, la réforme de l’assurance chômage suit son cours avec l’apparition de deux nouvelles mesures valables dès le 1er décembre prochain.

Deux ans après le début de sa mise en œuvre, la réforme de l’assurance chômage avait franchi un stade supplémentaire le 1er octobre dernier. En effet, cette dernière entrait enfin en vigueur à la suite de longs mois de négociations.

Le changement majeur se portait notamment sur la nouvelle méthode de calcul très controversée des droits alloués aux chômeurs. Pour cause, auparavant, le salaire journalier de référence (SJR) était estimé en divisant les salaires bruts perçus au cours des 12 derniers mois par le nombre de jours travaillés. Depuis la réforme, il se base également sur une partie des jours non travaillés au cours des 24 derniers mois. En d’autres termes, il prévoyait une baisse considérable des allocations chômage. Selon une estimation de l’Unédic, ce sont jusqu’à 1,15 millions de demandeurs d’emploi qui vont être touchés en voyant leurs indemnisations diminuer de 17 % en moyenne.

L’objectif du gouvernement ? « Inciter ceux qui peuvent travailler davantage à le faire tout en accompagnant plus longtemps ceux qui ont plus de difficultés à retrouver un emploi » afin de limiter les contrats de courte durée et lutter contre la précarité, comme le rapporte le site du Ministère du Travail.

Deux nouvelles mesures à partir du 1er décembre

En début de mois, l’Etat avait également notifié que « si la conjoncture (économique) continuait de s’améliorer, deux catégories de dispositions, soumises à une clause de retour à meilleure fortune, entreront en vigueur au 1er décembre« . Et bien, chose promise, chose due.

Ce jeudi, la ministre du Travail Elisabeth Borne a annoncé un durcissement des règles concernant la dégressivité des droits et l’augmentation du nombre minimum de mois travaillés pour toucher les allocations. De ce fait, à partir de la fin d’année, « il faudra avoir travaillé six mois et non plus quatre mois pour bénéficier d’une allocation chômage » et pour la dégressivité des droits, « elle s’appliquera au-delà du sixième mois et non pas du huitième mois comme aujourd’hui« , a-t-elle précisé.

Ces deux mesures font suite à l’amélioration de la situation du marché du travail avec une baisse de 5,5 % du taux de chômage en France pour ce troisième semestre. Un bilan plus que positif après presque deux années marquées par la pandémie de Covid-19.

À lire aussi : « Opération Azur » : le projet de coup d’Etat de Remy Daillet-Wiedemann

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