Inégalités salariales entre hommes et femmes. Les femmes, gagnant moins, travailleront « bénévolement » jusqu’à la fin de l’année.
Selon les Glorieuses, association féministe : « s’il y avait une égalité des salaires en France, elles pourraient s’arrêter de travailler le vendredi 3 novembre 2017 à 11h44 et gagner autant sur l’année 2017. »
#3Novembre11h44 Les inégalités de salaires entre les femmes et les hommes se creusent en France. https://t.co/6f6GfEpsF3 pic.twitter.com/fpqKGtgfuE
— Les Glorieuses (@Les_Glorieuses) 24 octobre 2017
Les femmes gagneraient 15,8% de moins que les hommes
Le 3 novembre dernier, les Glorieuses ont appelé à la mobilisation des femmes. Pourquoi à 11h44 très précisément? L’association a fait un calcul grâce à l’étude publiée par l’Eurostat (organisme qui publie les statistiques de l’Union Européenne). « Nous avons adapté ce rapport au nombre de jours ouvrés en 2017 (253), ce qui nous a donné 39,658 jours ouvrés. Cette méthode nous a ainsi permis d’arriver à la date du 3 novembre 2017 à 11h44 et 9,7 secondes », ont informé les Glorieuses à leurs lectrices dans un communiqué.
La différence de 15,8% est calculée à partir du salaire horaire brut gagné par les hommes et les femmes travaillant dans les secteurs de la construction, de l’industrie et des services (à l’exception de l’administration publique).
Trois modes de mobilisations
En ligne : avec le hashtag #3novembre11h44.
Dans la « vraie vie » : participation à des événements et rassemblements pour l’occasion.
En entreprise : en créant au sein même de l’entreprise un mouvement.
Aujourd’hui à partir de 11h44, on bosse gratos les meufs!
C’est classe non?#3Novembre11h44 pic.twitter.com/DNKx4kZqUW— Elodie Jauneau (@ElodieJauneau) 3 novembre 2017
Changement de date : l’écart se creuse
En 2010, les chiffres étaient à hauteur de 15,1% contre 15,8% en 2015. Initialement, cette mobilisation était prévue pour le 7 novembre l’année dernière. Mais mauvaise nouvelle, les chiffres ont changé, ce qui a entraîné une mobilisation en avance de quatre jours. Changement de plan donc, mais le message reste le même : combattre les inégalités salariales.