Le président de la République, Emmanuel Macron, a dévoilé mardi ses ambitions pour les banlieues. Le chef de l’État a promis que plusieurs «actions très précises» seront proposées dès juillet. Il a ajouté que ce n’est pas un « plan » mais une plutôt une politique d’émancipation.
« L’événement de mobilisation en faveur des quartiers prioritaires de la politique de la ville » a été l’occasion pour Emmanuel Macron de donner plus d’informations sur ce qu’il souhaitait pour les banlieues. «Je ne vais pas annoncer un plan ville ni un plan banlieue ni quoique ce soit, parce que cette stratégie est aussi âgée que moi » a déclaré le président. Il a donc annoncé une politique d’émancipation avec « des rendez-vous tous les deux mois » avec les maires et associations. Emmanuel Macron s’est également engagé sur des «actions très précises» :
Informer les maires des personnes « à risque»
Les grandes villes comme les petites ont subi de plein fouet le terrorisme ces dernières années. Cette présence constante de la menace a poussé les élus locaux à demander d’être informé sur la présence de fiché S sur leur territoire. Ce qui a été jugé légitime par Emmanuel Macron. Il s’est donc engagé à un « dialogue systématique » entre les préfets et les maires sur les personnes jugées « à risque« .
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Lutter contre «le trafic de drogue et de stupéfiants»
Emmanuel Macron a dénoncé un «embrasement des trafics de drogue et de stupéfiants» dans les cités, après les faits qui se sont déroulés à Marseille. Pour lutter contre ces phénomènes, il a déclaré la finalisation « d’ici juillet un plan de lutte contre le trafic de drogue« . Il a profité de l’occasion pour rappeler son opposition à la légalisation du cannabis.
30.000 stages de troisième
Emmanuel Macron a confirmé que 15 000 stages de 3ème allaient être proposés par les entreprises, de même par l’État. Cela a pour but d’aider les jeunes des quartiers en difficulté. «Il faut que tous les jeunes puissent trouver un stage», a déclaré le président de la République. Une bourse de stage sera d’ailleurs mis en place avant le mois de septembre.
«La France une chance»
C’est le nom du site Internet dont le président de la République a annoncé le lancement hier. Il aura pour fonction de permettre aux citoyens d’alerter les pouvoirs publics sur ce qui ne « marche pas« .