À la uneBasketSport

Basket – Coupe des Landes : Biscarrosse avance en huitièmes avec  »la bande à Boris » !

Le club de Biscarrosse s’est largement imposé en seizièmes de finales de la Coupe des Landes ce dimanche face à Haut-Mauco (103-68) dans un gymnase complet, avec notamment la présence surprise d’un certain Thomas Pesquet.

500 personnes, un orchestre, du basket local, un astronaute et un champion NBA : voilà le cocktail explosif que composait cette rencontre opposant le Biscarrosse Olympique (D3) et les Genets d’Or de Haut-Mauco (R2) avec une place pour les huitièmes de finales de Coupe de Landes à la clé. Si ce trophée ne vous dit rien, c’est que vous n’êtes pas landais. Mais aux yeux des amateurs de basket-ball de la région, c’est une compétition qui compte dans leurs cœurs et qui a son nom bien défini :  »La Coupe du Monde des Landes ».

Dans une salle de l’Arcanson remplie à bloc, cette ferveur est justifiée par la présence d’un seul homme. Champion NBA en 2014, champion d’Europe en 2013 et de France avec Pau au début des années 2000, Boris Diaw a rechaussé les baskets à 41 ans pour une dernière aventure avec sa bande de copains et tenter d’aller remporter cette Coupe dont il rêve depuis gamin, lui qui a passé son enfance à Mont-de-Marsan. En ce 26 novembre 2023, il disputait son premier match dans la compétition et son deuxième match avec le club depuis l’annonce de son arrivée en septembre dernier.

Des anciens joueurs professionnels autour de Boris Diaw : Simon Darnauzan, les frères Beesley (Kevin & Cédric), Nicolas Gayon, Jean-Daniel Barrouillet entre autres. Le tout coaché par Paco Laulhé et Jean-Rodolphe Garino, ami d’enfance de Boris. Un nom ?  »Landes of Brothers ». (CREDIT : Vincent Chardac/VL)

Le match

En vertu des règles de la Coupe, sept points d’avance sont attribués par division d’écart à l’équipe la plus faible de la confrontation. Dans ce match précis, Biscarrosse évoluant en Départementale 3, est inférieure à Haut-Mauco qui joue en Régional 2, soit quatre divisions de plus.

C’est donc une avance de 28-0 que les Biscarrossais ont commencé cette rencontre, qui a opposé très vites deux styles de jeu très différents : L’expérience et la sagesse des vétérans à la rapidité et l’efficacité des jeunes. Ces derniers n’ont pas été découragés par l’handicap de points et nous ont offert un beau spectacle intense et équilibré. Mais malheureusement pour les Genêts d’Or, ils ont été pris de court par la maitrise des anciens bien malgré la fatigue qui s’est installée. Le score final ? 103-68.  »On voulait bien finir. On a approché les 100 points, donc on voulait les marquer pour le public parce qu’on sait qu’ils aiment bien ça. », s’est exprimé Simon Darnauzan (6 points) à notre micro.

Cédric Beesley (9 points) a salué la performance de Haut-Mauco et a expliqué la difficulté du BO à maintenir le match à niveau :  »Ils ont bien tenus. On s’est un peu économisés inconsciemment, on a mis un pied là dedans sans vouloir faire les malins. Ce n’était pas facile quand même. C’est en intensité en défense et en attaque où on doit élever notre niveau, quitte à faire des changements plus régulièrement, mais c’est normal : On s’entraine peu au final et on a tous 40/45 ans, mais c’est très bien que cela se passe comme ça. »

Un invité de marque

Parmi les 500 personnes présentes, il y’en a une qui n’a pas échappé à tout le monde. L’astronaute français Thomas Pesquet était là pour voir Boris Diaw (7 points) et ses copains aux côtés de l’ancienne basketteuse et championne d’Europe 2009, Emmeline Ndongue. La raison ?  »A l’époque, je jouais à San Antonio et il était venu nous voir jouer avant sa première mission, il faisait l’entrainement avec la NASA à Houston et il nous avait invités avec Tony (Parker) pour visiter les lieux. C’est à ce moment-là que je l’ai rencontré. Avant qu’on le connaisse tous ! », a répondu Diaw à un journaliste.

Après la rencontre, Boris Diaw nous a rappelé l’importance d’une compétition comme la Coupe des Landes et le projet qu’il mène avec ses amis basketteurs.  »Ayant grandi en tant que Landais, c’est vraiment quelque chose de spécial. Je l’ai toujours vue, vécue, regardée et suivie, avec l’envie de la faire. Le parcours que j’ai eu a fait que je n’ai pas pu, mais j’ai toujours voulu la jouer, donc l’occasion c’était maintenant. Puis la seule façon de revenir entre potes et de jouer ensemble, c’était de faire ce projet là : d’aller dans une équipe qui ne jouait pas la Coupe des Landes pour pouvoir s’inscrire et y participer. »

Des propos confirmés par Cédric Beesley :  »C’est une institution. Cela a toujours déchainé les foules dans les Landes, il y’a toujours une effervescence autour de cela. Il y’a certes un peu de rugby et de foot, mais ça reste le basket à 100% ici. Donc aujourd’hui, ça représente un objectif sympa d’y participer et peut-être essayer de la gagner. »

Boris Diaw, très décontracté en interview. (CREDIT – Vincent Chardac/VL)

La suite ?

Avec cette qualification en huitièmes de finales, le Biscarrosse Olympique Basket connaitra son prochain adversaire le 7 Décembre prochain et se donnera rendez-vous en Janvier pour la suite de la compétition. D’ici là, l’équipe continuera d’évoluer en championnat de D3 avec les jeunes qui l’entourent.

 »Il faut qu’on soit prêts physiquement, être capables de jouer une équipe plus forte et à être prêts ce jour-là. », a conclu Beesley.

Madame la Maire, Hélène Larrezet, n’a pas raté l’occasion d’être à cet évènement important pour cette ville de 15 000 habitants.
About author

24 ans, amateur de catch américain, basket-ball, de musique et de course automobile.
Related posts
À la uneHigh Tech

L'arrivée de Siri boostée à l'IA : une révolution sur l'iPhone 16

À la uneCinémaPop & Geek

"Superman : Legacy" : la bande annonce est enfin là

À la uneMusique

Pourquoi Yseult cartonne dans le monde entier ?

À la uneCinéma

Quels sont les 10 plus gros succès du box office américain en 2024 ?

Retrouvez VL. sur les réseaux sociaux