À l’occasion d’un numéro hors-série arborant l’actrice d’Hunger Games totalement dénudée, la société éditrice du Bigard Magazine a été condamnée pour atteinte à la vie privée.
Le titre de presse à l’effigie de l’humoriste Jean-Marie Bigard s’était permis d’afficher cinq photos de l’actrice Jennifer Lawrence nue dans son magazine, paru en juillet 2021. L’affaire a ensuite été prise très au sérieux par la justice. Ce jeudi, le tribunal de Nanterre a jugé « illicite » la publication de ces images, condamnant ainsi Medialyd à verser 20.000 euros à la star américaine. Un dédommagement qui fait mal au porte-monnaie de la société éditrice du magazine érotique King, mais nécessaire pour réparer le « préjudice moral subi à la suite de l’atteinte portée à sa vie privée et au droit dont elle dispose sur son image » comme en témoigne Vincent Tolédano, l’avocat de la comédienne, dans les colonnes du Parisien.
Fort heureusement, seulement 2561 exemplaires du Bigard Magazine ont été écoulés dans les kiosques. Ce léger nombre de ventes a eu un impact dans la décision finale du juge des référés.
D’où viennent ces fameuses photos ?
En réalité, ces clichés remontent à 2014 et proviennent d’un hacker américain nommé Edward Majerczyk. Ce dernier s’était procuré illégalement plusieurs photos intimes de stars en s’introduisant dans leurs téléphones, pour ensuite les mettre en ligne. Rihanna, Scarlett Johansson, Kim Kardashian, Mary-Kate Olsen… Plusieurs vedettes étaient concernées, dont Jennifer Lawrence. En 2016, le pirate informatique avait été condamné à 18 mois de prison.