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Blacklist: rencontre avec l’héroïne Megan Boone

A l’occasion de la diffusion sur TF1 de la saison 3 inédite de Blacklist, nous avions rencontré Megan Boone, l’héroïne de la série, juste après la saison 1 au Festival de télévision de Monte-Carlo.

Blacklist est une de ces séries à concept que les networks américains aiment tant et qu’ils s’amusent à dupliquer (Blacklist et Blindspot sont assez proches). Le criminel le plus recherché du monde se rend mystérieusement à la police et offre ses services en dénonçant tous ceux avec qui il a collaboré sur ses crimes par le passé. Sa seule contrepartie : travailler avec une agent du FBI débutante avec qui il n’a semble-t-il aucune connexion…James Spader joue le dit criminel et pour lui faire face, la production a choisi la jolie Megan Boone.

Comment pouvez-vous nous présenter la série?

Megan Boone: La série est centrée sur mon personnage Elisabeth Keen le premier jour de son travail comme profileuse au FBI. Des véhicules du FBI débarquent chez elle et l’emmène. Elle comprend que l’un des criminels les plus célèbres du monde s’est rendu au FBI et à demandé à ne parler qu’à elle, pour révéler des informations sur une liste de criminels qu’il a collectées durant les 20 dernières années de sa carrière de criminel international. Toute la série tourne autour de la raison pour laquelle il veut lui parler à elle spécifiquement. Et cela est renforcé par le fait qu’il s’intéresse à elle pour des raisons beaucoup plus profondes que ce que vous auriez pu imaginer au départ.

Blacklist saison 1

Est ce que vous savez ce que les scénaristes écrivent pour votre personnage ou est-ce que vous le découvrez au fur et à mesure?

M.B: C’est un mélange des deux. Je suis au courant de leurs intentions pour la mythologie générale de la série, et de semaines en semaines, il y a toujours des grandes surprises dans les éléments spécifiques qu’ils introduisent à chaque épisode.

Mais savez-vous où les auteurs veulent aller avec Red et votre personnage?

M.B: Oui, oui. Je dis toujours que si je dois aller du point A au point B avec un personnage, c’est bon pour moi de savoir où est le point B, de manière à pouvoir y arriver. Donc c’est bon pour moi de savoir des choses que même le personnage ignore.

Quelle fut votre réaction quand vous avez appris que James Spader avait accepté?

M.B: J’étais folle de joie. Il est si talentueux. Vous avez cet acteur qui a gagné plusieurs Emmys s’implique dans la série. A ce moment là, vous savez que les possibilités de créer quelque chose de spécial sont bien plus grandes, et forcément ça joue beaucoup.

N’avez vous pas eu peur que cela devienne le “James Spader show”?

M.B: C’est le “James Spader show” d’une certaine manière. Je fais de mon mieux, mais soyons honnêtes, ça l’est.

Comment faites vous pour exister face à lui?

M.B: Je travaille très dur. J’apporte autant de vérité et d’autheticité au personnage que possible parce que la réalité est que même si Raymond Reddington est un personnage extrêmement divertissant, on ne s’indentifie pas forcément à lui, au niveau personnel. Je crois que c’est important, si on regarde une série, de s’identifier à un personnage. Et je pense que c’est mon boulot, d’être le personnage auquel ont peut s’identifier.

Crédit: NBC

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Rédacteur en chef du pôle séries, animateur de La loi des séries et spécialiste de la fiction française
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