À la veille des fêtes d’Halloween, une association française alerte sur la présence, dans certains bonbons, de nanoparticules probablement cancérigènes.
L’association Agir pour l’Environnement tire la sonnette d’alarme. Un élément a retenu leur attention, après étude. Il s’agit d’un colorant contenu dans nombre de produits alimentaires pour enfants. À la veille d’une consommation qui s’annonce massive, l’annonce a de quoi inquiéter.
E171, l’ennemi des enfants
Il y a eu, d’abord, le muesli aux pesticides, il y a maintenant les bonbons et les gâteaux aux nanoparticules cancérigènes. L’association a publié une étude, de nature à refroidir, entre autres, les amateurs de certains bonbons multicolores aux cacahuètes ou de chocolat à la vache mauve. Produits qui sont fort appréciés des enfants. Le colorant E171, fabriqué à partir de dioxyde de titane, apparaîtrait dans une centaine de produits. Ces éléments, qui relèvent de l’infiniment petit (bien plus petits que l’épaisseur d’un cheveu), pourraient être de nature à causer des cancers.
L’étude a porté sur un panel d’une quinzaine de grandes surfaces. L’association n’en est pas à son coup d’essai. Elle aurait aussi découvert la présence de nanoparticules peut-être pathogènes dans d’autres produits. L’inquiétude de l’association se fonde particulièrement sur un rapport de l’ANSES (Agence Nationale de Sécurité Sanitaire). Lequel rapport recommande le classification de ces nanoparticules en tant que « substances dangereuses ».
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Un électrochoc pour les ministères concernés
L’étude aura au moins un mérite. Le Parisien indique que les ministères de la Santé et de l’Environnement vont diligenter leur propre enquête. L’objectif annoncé : « évaluer les risques d’exposition aux nanomatériaux via la consommation de denrées alimentaires ». Enquête qui sera toujours menée par l’ANSES.
Cette agence a déjà plus ou moins, comme indiqué précédemment, une idée sur la question de ces nanoparticules. Pour l’association, l’objectif final reste d’obtenir l’indication, sur les listes d’ingrédients, de ces nanoparticules. Et par cette même occasion, l’interdiction de celles-ci dans les produits alimentaires à destination des enfants.
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