Le parquet fédéral allemand a indiqué lors d’une conférence de presse que l’attaque du bus du Borussia Dortmund de mardi a été motivée par des « raisons terroristes ». Deux suspects ont été identifiés et l’un d’eux a été interpellé. Leurs habitations ont également été perquisitionnées. Ils appartiennent tous deux à la « mouvance islamiste ».
La procureure du parquet fédéral allemand a aussi évoqué la nature des explosifs. Les engins utilisés avaient ainsi une « puissance explosive » de 100 mètres. Ils contenaient notamment des tiges métalliques, dont l’une d’elles s’est encastrée dans le repose-tête d’un siège à l’intérieur du bus. Les explosifs étaient dissimulés derrière une haie au moment où le bus passait son chemin. Pour rappel, l’un des joueurs du Borussia, Marc Bartra, a souffert de « graves blessures au bras ».
Lettres de revendications
Enfin, la procureure a précisé que la police avait retrouvé sur les lieux du drame trois lettres identiques de revendication laissant penser à un attentat djihadiste. Le texte de ces lettres ordonnait à l’Allemagne de cesser de participer à la lutte contre l’Etat islamique (EI) dans le cadre de la coalition internationale. Une deuxième revendication, venant d’un groupuscule d’extrême gauche, était parue sur internet. Mais le parquet a jugé cette revendication peu crédible.