À partir de ce 8 janvier, les températures en France ont chuté. Certaines préfectures françaises ont déclenché le plan « Grand Froid ». Voici en quoi il consiste.
Si vous êtes sorti ce matin, lundi 8 janvier à Paris, vous avez pu constater de légères chutes de neige. Après un début de saison relativement doux, Météo France annonce, pour les prochaines semaines, une baisse des températures dans l’hexagone. Selon les prévisions, le territoire devrait subir une baisse progressive de 10°C à l’échelle nationale. Quarante départements sont placés en vigilance jaune grand froid. Par conséquent, plusieurs préfectures ont déclenché le plan « Grand Froid », notamment en Île de France, dans les Côtes-d’Armor ou le Maine-et-Loire. Mais quelle est cette mesure ?
En quelles circonstances ?
Le plan Grand Froid » peut-être activé par les préfectures entre le 1er novembre et le 31 mars. Il existe trois niveaux différents, dont l’activation enclenche une série de mesures, en fonction de la longueur et l’intensité de l’épisode météorologique. Ce sont les autorités départementales qui évaluent la nécessité de déclencher ce programme. Chacune définit les différents seuils d’activations des trois niveaux.
Dans la plupart des départements, les modalités de mise en place sont similaires. Le niveau 1, « Temps froid », est déclenché si les températures sont positives en journée et descendent entre -5 et -10°C la nuit. Le deuxième, appelé « Grand froid », peut-être activé dans le cas où les températures sont négatives le jour et qu’elles diminuent entre -10 et -18 la nuit. Enfin le dernier, « Froid extrême » intervient si les températures dégringolent sous les -18°C. Dans certains départements, où les températures sont plus douces, comme dans le Var, il n’existe que deux niveaux. Et ces paliers sont plus modérés, avec des températures comprises entre -1 et -4 pour le 1er niveau et inférieurs à -5°C pour le second.
Une série de mesures
Les préfectures mettent en place mesures plus ou moins conséquentes suivant les niveaux. Elles visent principalement à aider et mettre à l’abris les personnes vulnérables face au froid. Les principales actions des autorités, sont de proposer des places supplémentaires dans les centres d’hébergement, de renforcer les maraudes et de mobiliser les forces de l’ordre pour repérer les personnes vulnérables.
La préfecture d’Île-de-France a annoncé hier, dimanche 7 janvier, l’activation de ce plan. À Paris, les centres d’accueil devraient proposer 274 places supplémentaires. Les autorités ont également déclaré un renforcement du 115. En Meurthe-et-Moselle, pour l’instant, 54 places sont mises à disposition. « Nous avons pu trouver 54 places et nous allons avoir des accueils de jour étendus dès mardi matin. Nous pourrions activer le niveau 2 qui prévoit des réquisitions de gymnases”, a déclaré la préfète du département, Françoise Souliman pour RMC.