Grâce à Aurélie Aubert, la France a découvert la Boccia. Une pratique sportive des Jeux Paralympiques n’ayant pas d’équivalent olympique. La Boccia s’apparente à la pétanque.
Inscrite aux Jeux Paralympiques depuis 1984, la Boccia signifie « boule » en italien. Lors des Jeux Olympiques de Paris 2024, la Boccia a brillé grâce à la para-athlète Aurélie Aubert, médaillée d’or et porte-drapeau lors de la cérémonie de clôture des Jeux Paralympiques. La Boccia est de nos jours pratiquée dans 75 pays. En réalité, cette pratique sportive se rapproche de la pétanque. Elle a de nombreuses similitudes.
Les règles de la Boccia
La Boccia se joue en équipe ou en individuel et doit être pratiquée par des personnes en fauteuil roulant. Ce sport exige une précision comme dans la pétanque. Chaque joueur ou chaque équipe possède 6 boules. Au début du match, l’une des deux équipes ou l’un des participants lance une balle blanche nommée « le Jack ». Il s’agit de l’équivalent du cochonnet.
Durant la partie, l’objectif est simple : lancer la balle le plus proche possible du cochonnet (Jack). L’autre équipe ou l’autre joueur va elle aussi tenter de s’en rapprocher le plus possible. Si cette équipe ou ce joueur se trouve plus proche du cochonnet alors l’autre équipe doit tirer sa balle. Les points sont alors comptabilisés à la fin de la rencontre et forcément l’équipe ayant été la plus proche du Jack remporte le match.
Des assistants qui doivent rester dos au jeu
Les matchs se déroulent en 4 manches. Cependant, lorsque le match se dispute en équipe de 3 personnes alors la durée de la rencontre est de 6 manches. De plus, des accessoires peuvent être rajoutés aux sportifs les plus handicapés comme la stabilisation du fauteuil, une rampe de lancement, la présence d’un assistant sportif,… Néanmoins, cet assistant sportif doit respecter de nombreuses règles. Il doit rester dos à la partie et seulement exécuter les directives du para-athlète, sans jamais lui donner de conseils. Le non-respect de ces règles peut mener à la disqualification.