À la uneActualitéInsolite

Champs-Elysées : des courses de trottinettes électriques inondent l’avenue

Des rodéos de trottinettes électriques s’organisent depuis des semaines sur les Champs-Elysées. Les participants, sous gaz hilarant, sèment le désordre et inquiètent.

Des rodéos de trottinettes électriques s’organisent dans la capitale depuis plusieurs semaines. Plus précisément, des dizaines de jeunes ont pris d’assaut la célèbre et très fréquentée avenue des Champs-Elysées. Régulièrement, le week-end, une fois la nuit tombée, ils se donnent rendez-vous pour ces courses. Entre bousculades, passages entre touristes et familles sur le trottoir, slaloms entre les voitures… Tous les moyens sont permis pour remporter la victoire.

Des compétiteurs sous substance euphorisante

Des vidéos chocs prises grâce à des téléphones portables par des riverains révèlent le déroulement de cette compétition. S’élançant jusqu’à 20 km/h à partir d’une ligne de départ imaginaire, ces participants font courir un risque pour leur sécurité mais également pour celle des promeneurs venus flâner dans cette avenue de la capitale. Ces agissements laissent sans voix voire inquiètent les commerçants et passants. Le Parisien a par ailleurs révélé que ces compétiteurs pouvaient consommer du protoxyde d’azote, un gaz hilarant. Une fois la substance inhalée, ils se précipitent dans leur course effrénée pour atteindre la ligne d’arrivée. Ce gaz, utilisé à des fins chirurgicales pour ses propriétés anesthésiques se vend aussi en grande surface. Ce qui explique la facilité avec laquelle il est possible de s’en procurer. Si cette substance euphorisante peut provoquer rires, elle peut aussi provoquer vertiges et étourdissements.

La solution : brider les trottinettes électriques

En réponse à ces évènements, la maire du 8ème arrondissement de Paris, Janne d’Hauteserre, s’est exprimée. « Ca pose problème pour les piétons. Cette avenue est très fréquentée, il y a énormément de piétons« . Elle espère que les constructeurs de ces engins abaissent leur vitesse maximum à 8 km/h. La solution serait donc de les brider. Car « on peut les contrôler et leur dresser des procès-verbaux, mais ils ne vont pas les payer, donc ça ne sert strictement à rien.« 

La préfecture est au courant de ces faits. Elle a constaté des capsules vides de protoxyde d’azote parsemant l’avenue. Elle a également pris contact avec des des jeunes au « comportement inadapté » circulant aux alentours, incapables d’expliquer la provenance de ces capsules. Deux enquêtes sont désormais en cours. Seulement, « cette substance n’est pas classée comme stupéfiante et n’attire donc qu’exceptionnellement l’attention des commissariats »

Crédits : Alexandre Boero pour Clubic

About author

Journaliste
Related posts
ActualitéEnvironnement

C’est quoi le statut de calamité naturelle ?

À la uneFaits Divers

Que s’est-il passé en Allemagne au marché de Noël ?

ActualitéSéries Tv

On débriefe pour vous ... Cent ans de solitude, la meilleure adaptation possible

Actualité

Comment est née la chaîne TF1 (1975) ?

Retrouvez VL. sur les réseaux sociaux