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Chronique : Weather Festival – Jour 2

Jour 2 du Weather Festival. On attaque les choses sérieuses. Nous voilà partis pour un marathon de 18h à 08h. On commence les choses en douceur avec la Mamie’s qui chauffe la scène été à coups de House bien chaleureuse.

On enchaîne avec Juan Atkins et Moritz Von Oswald qui présentent leur nouvel album : Borderland. Fidèle à lui-même, le « Godfather of Techno » nous présente un set carré composé d’une techno froide mixée avec une précision chirurgicale. Un travail d’orfèvre qui ne nous déçoit pas. On aurait bien aimé que ce concert soit filmé, rien que pour revoir le créateur de la Techno continuer à pousser les limites de son art.

Toujours dans la Techno, ce sont Vatican Shadow, Ron Morelli et Low Jack en live qui nous régalent. C’est puissant, c’est noir, ça cogne. On est ravi. A aller voir sans aucune hésitation.

Gros dilemme Len Faki ou Ben Klock ? Berghain ou Berghain ? Entre les deux résidents de l’institution berlinoise on décide de commencer par Len Faki. Pour ceux qui ne connaissent pas, un aperçu de son style musical : techno brute de décoffrage.

On va ensuite voir Ben Klock sur la scène automne. Les musiques se ressemblent quoique les philosophies sont différentes. Si Len Faki ne fait pas dans la dentelle, Ben Klock est beaucoup plus réservé. Les basses rampent plus qu’elles ne cognent, ce qui procure un résultat plus hypnotique. On vous laisse regarder son set intégralement filmé par Arte.

La scène Hiver est excellente ce premier soir et on finit toujours par y revenir. Cette fois c’est pour le live de Karenn (Blawan & Pariah) que l’on vient. Les deux artistes prouvent leur savoir faire en matière de création de sons analogiques. Leur live est rodé, les sons très travaillés et les lignes de basse parfaitement calibrées. Encore une fois filmé par Arte, ce concert mérite d’être vu et les geeks de matériel ont de quoi se rincer l’oeil.

On finit enfin cette soirée sur une note de douceur en rejoignant cette jolie scène Eté et le set de Jeremy Underground, patron d’Underground Paris, sans doute le label house le plus pointu de Paris, et collectionneur de disques reconnus. Jeremy s’est également révélé être un des meilleurs DJ House du circuit grâce à des sélections AOC et une technique de mix nerveuse à souhait. Le soleil se lève, cela fait 16h que la soirée a commencé et la foule saute toujours partout. Petite surprise : un back to back improvisé avec MCDE, autre référence sur le circuit House, qui ne nous déplaît pas. On garde de jolis souvenirs de ce set, avec en particulier le passage d’une des pièces maîtresses de Jeremy, le morceau Computer Incantations for World Peace de Jean-Luc Ponty, composé en 1983 et qui n’a pas pris une ride.

Vous pouvez retrouver les photos de cette superbe soirée dans la gallerie ci-dessous.

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