Cinéma

Chroniques d’un sans-badge au festival de Cannes

Martin Scorsese VL

Participer à la multitude d’évènements cannois sans la moindre accréditation, est-ce possible ? Vivien l’a testé pour vous.

Cannes sans badge, c’est comme un steak sans ses frites, un kebab sans sauce samouraï, une soirée année 80 sans les démons de minuit. Peu de personne s’y risquerait, mais moi, si.

Le train de 12h35 arrive en gare de Cannes, l’effervescence naît peu à peu, au fil des rues, autour de moi. Déjà les premières robes, les premiers costumes trois pièces. Déjà les premiers regards condescendants, les « Mais tu n’as pas de badge ? Pas d’accréditation ? ».

Un bref regard en direction du programme de la journée : on passe Mean Streets de Martin Scorcese dans le cadre de la Quinzaine des Réalisateurs. Film suivi d’une rencontre avec le grand ponte du cinéma hollywoodien. Plus de place disponible en billetterie, c’est dommage, mais quoi ?

Une rencontre et demie plus tard, une invitation donnée gracieusement, et me voilà en salle, alors que Martin s’esclaffe au gré de ses anecdotes allant de son enfance new-yorkaise aux scènes improvisées de Casino. Bertrand Bonello, Jacques Audiard, Rebecca Zlotowski et Cedric Klapisch, animent cette table ronde exclusive, et sont, tout comme moi, émerveillés de pouvoir partager quelques heures avec le metteur en scène de renom.

Et demain ? Qui sait.

Vivien

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