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Clémentine Sarlat : "Eugénie Bouchard m'impressionne"

Révélée dans Télématin et présentatrice sur Eurosport depuis plus d’un an, Clémentine Sarlat a accepté de livrer un entretien exclusif à RadioVL.fr. Elle nous parle de son parcours et de l’Open d’Australie, qu’elle a couvert pour la chaîne du groupe TF1.

« Quel est ton parcours?

Clémentine Sarlat : J’ai commencé par une licence d’Histoire à Bordeaux, car j’adorais ça. Je revenais d’une année aux Etats-Unis dans un lycée privé. Tout en ayant dans un coin de la tête de devenir journaliste de sport par après. Après une nouvelle année à l’étranger (un Erasmus à Cadix lors de ma dernière année de licence), j’ai entamé un master en apprentissage à l’IPJ, que j’ai eu la chance d’effectuer à France Télévisions. J’ai pu intégrer le service des sports, où j’ai travaillé sur Stade 2 et Tout le Sport pendant deux ans.

Comment s’est présentée l’opportunité de travailler sur l’Open d’Australie?

Clémentine Sarlat : Arnaud Simon, le directeur général d’Eurosport m’a contactée par Twitter il y a un an et demi. J’ai dans un premier temps décliné car j’étais encore sous contrat à France 2. En janvier 2013, passée pigiste j’ai accepté la proposition d’Eurosport. J’ai commencé par de petits trucs, notamment l’émission sur les sports universitaires Campus, où j’étais chroniqueuse. Et en fait, j’avais bossé en tant qu’étudiante à Roland Garros dans l’organisation, vu que j’adore le tennis. Jérôme Papin (le rédacteur en chef responsable de l’antenne d’Eurosport, ndlr) m’a donc proposé de devenir présentatrice de la chaîne, d’abord en tant que remplaçante sur Roland Garros. Par la suite j’ai eu la chance d’enchaîner avec l’US Open, que j’ai couverte en tant que « titulaire » et j’ai pu enchaîner en début d’année avec l’Open d’Australie.

Tu es férue de tennis à la base ? 

Clémentine Sarlat : Oui, j’ai toujours suivi ce sport, et à la base je préfère les sports individuels parce que j’ai fait pas mal d’athlétisme (pendant 10 ans, ndlr). En réalité j’ai 3 sports préférés : dans l’ordre, athlétisme, tennis, rugby. C’est aussi un des sports où l’égalité hommes-femmes est la plus présente (avec le judo ou la natation par exemple), et c’est quelque chose que j’affectionne tout particulièrement.

Énormes performances de Stanislas Wawrinka tout au long du tournoi. Il n’était pas attendu à ce niveau.

Clémentine Sarlat : Pour tout te dire, personnellement je l’attendais à ce niveau. Surtout après son US Open, quand Djokovic le sort en demi, alors qu’il aurait dû s’imposer. Je n’étais pas vraiment surprise, il a vraiment mérité sa victoire. Il faut aussi avouer que c’est bien de voir des nouvelles têtes, c’est bien qu’il y ait un peu d’animation.

Une des images marquantes du tournoi a également été la main éprouvée de Nadal.

Clémentine Sarlat : Oui! Franchement je lui dis chapeau. Et lui qui parlait de « petite ampoule »… Le pire, c’est qu’on ne l’a jamais senti gêné par ça. Il a une résistance à la douleur supérieure à la moyenne, c’est clair. Quel courage!

Par contre, les Français n’ont pas été à la fête. Ni chez les hommes, ni chez les femmes.

Clémentine Sarlat : Oui, ceci dit ils sont quand même tombés sur de gros morceaux. Tsonga est tombé sur Federer en 1/8 de finale, Monfils et Simon étaient en petite forme après une saison 2013 difficile. Pour ces deux-là, jouer sous 45 degrés aura été compliqué. On a quand même eu de belles surprises, avec Stéphane Robert par exemple, qui à 34 ans est sorti en huitièmes par Murray. C’est génial d’avoir eu ce genre de tableau, et cela nous a permis de raconter de belles histoires sur Eurosport.

Parlons du tableau femmes justement. Le tube du tournoi, c’est véritablement Eugénie Bouchard.

Clémentine Sarlat : J’ai adoré sa fraîcheur. Elle n’avait pas d’appréhension, pas de complexe, c’était super. A 19 ans! La voir jouer était en tout cas un grand plaisir. De plus, c’est une grande battante sur le court. Après en demi, Na Li l’a battue sur l’expérience. Il faut aussi souligner le parcours de la Suissesse Bencic, qui à 16 ans a fait un tournoi remarquable.

Une Eugénie Bouchard sortie par Na Li, qui s’imposera en finale.

Clémentine Sarlat : Oui, sacre mérité pour la Chinoise. Je l’avais vu gagner à Roland Garros (en 2011 contre Francesca Schiavone, ndlr) et je trouve que c’est une joueuse qui mérite d’être là où elle est. Sa sincérité après le match, dans son discours de remerciement faisait plaisir à entendre et à voir. Mon seul regret sur cette quinzaine australienne aura été le nombre trop important de blessures.

Quelle est ta prochaine actualité ?

Clémentine Sarlat : Les deux prochaines semaines je serai à France Télévisions pour des sujets sur les J.O de Sotchi au JT de France 2. A partir de fin février je retournerai à Télématin, pour la chronique sport. Pour le reste la vie de pigiste c’est surtout ça : on attend! »

Propos recueillis en exclusivité par Bruno AHOYO pour Radio VL

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