Une rave-party a accueilli près de 5000 personnes dans la nuit de samedi à dimanche dans la Nièvre. Alors que le coronavirus est toujours présent, ce rassemblement inquiète.
Un nouveau cluster dans la Nièvre ? A en croire ces images, cette possibilité n’est pas à écarter. Depuis ce samedi 11 juillet, un pré de la Nièvre a accueilli entre 4000 et 5000 personnes pour une rave-party surprise. Cet évènement est censé se dérouler sur plusieurs jours.
La tenue de ce teknival avait été auparavant annoncée sans qu’aucun lieu ne soit communiqué. Pour réponse, plusieurs préfectures du Centre-Ouest ont pris des arrêtés pour interdire tout « rassemblement festif« . C’est le cas de la Creuse ou encore de la Vienne.
« Le rassemblement était interdit. »
Alors que cette rave-party « n’était absolument pas autorisée et pas du tout attendue« , des milliers de teufeurs se sont réunis pour l’occasion. Afin de limiter la potentialité de la propagation du coronavirus, la préfecture se montre « particulièrement vigilante » depuis. L’Agence Régionale de Santé (ARS) Bourgogne Franche-Comté se charge de distribuer des masques et du gel hydroalcoolique. Et des bénévoles de la Croix-Rouge et des membres de l’association Techno+ se mobilisent pour »la prévention des risques sur ce type de manifestation« .
Cet évènement n’est pas le seul à avoir animé le week-end. En effet, rappelons-le, le concert de The Avener a rapidement fait polémique sur les réseaux sociaux. Alors qu’il accueillait des milliers de personnes, nombreux ont été les internautes a s’indigner concernant le non-respect des gestes barrières et des mesures sanitaires lors du show. Au même moment, 2000 personnes se sont réunies pour une autre rave-party surprise dans une forêt d’Arcachon.
Ces festivités pourraient conduire à la formation de nouveaux clusters. L’Organisation Mondiale de la Santé a récemment lancé un message d’alerte sur l’accélération de la propagation du virus. Et ailleurs dans le monde, nombreux sont les pays a avoir reconfiné localement. En France, un plan est déjà prêt.
Crédits : Tania Gomes / France 3 Bourgogne