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Tirage au sort de la Coupe du monde 2018 : les bleus attendent le verdict

Ce vendredi à Moscou, se tiendra le tirage au sort de la Coupe du Monde de football, organisée du 14 juin au 15 juillet 2018 en Russie. Placée dans le chapeau des têtes de série, l’Equipe de France devrait logiquement être épargnée.

Quels adversaires pour les bleus au mondial 2018 ? C’est la question qui est sur toutes les lèvres,  quelques heures avant le tirage au sort qui répartira les trente-deux nations qualifiées en groupes de quatre équipes. Forts de leur 7ème position au classement FIFA d’octobre, les hommes de Didier Deschamps ont décroché in extremis leur place dans le chapeau 1, celui des têtes de série. Ils partiront donc avec un avantage conséquent, et éviteront à coup sûr la Russie (organisatrice), le Brésil, le Portugal, la Pologne, l’Allemagne, l’Argentine et la Belgique lors de la phase de poules.

Pour Patrice Ferri, ancien joueur de l’Olympique Lyonnais aujourd’hui consultant sur beIN Sports, les bleus ont mérité ce statut : « Nous avons eu quelques petites frayeurs mais l’essentiel est là. Le statut de tête de série est très important, et il doit permettre à la France de terminer première de son groupe avant les huitièmes de finale. »

Des équipes à éviter ?

Avant le tirage au sort, les trente-deux pays finalistes ont été répartis en quatre pots selon leur classement FIFA. Le premier chapeau est composé du pays organisateur et des sept nations mondiales les mieux classées. Le deuxième chapeau est composé des huit suivantes, et ainsi de suite jusqu’au quatrième chapeau. À noter que les nations issues d’une même confédération ne pourront pas tomber dans le même groupe, à l’exception de l’Europe (UEFA) qui présente un quota de 14 équipes.

Si l’Equipe de France a bénéficié d’une position favorable après un exercice 2017 réussi, toutes les nations championnes du monde ne peuvent pas en dire autant. C’est le cas de l’Espagne, vainqueur de la compétition en 2010, et de l’Uruguay, doublement étoilé en 1930 et 1950. Des équipes qu’il serait préférable d’éviter lors du tirage au sort, tout comme d’autres outsiders présents dans le chapeau 2 : l’Angleterre, la Colombie et le Mexique. « Evidemment il serait plus simple de tirer la Suisse ou le Pérou dans ce chapeau. Mais les bleus ne doivent craindre personne » estime Patrice Ferri. « Cette année le schéma est inversé. Ce sont plutôt les autres nations qui doivent s’inquiéter de figurer dans le groupe de l’équipe de France, au même titre que l’Allemagne ou le Brésil. »

Quid des plus petits ?

Un tirage chanceux pourrait donc voir les bleus évoluer dans un groupe avec le Pérou (chapeau 2), l’Iran (chapeau 3) et le Panama (chapeau 4). Mais le hasard du tableau ne fait pas tout. L’Equipe de France en a fait l’amère expérience en 2010, lors du mondial qui avait vu les hommes de Raymond Domenech terminer derniers d’un groupe où l’Afrique du Sud faisait office de tête de série.

Huit ans plus tard, l’étau semble s’être resserré, comme l’explique Patrice Ferri, qui commentera les matchs depuis la Russie cet été. « Tous les adversaires doivent être respectés. Et aucune équipe n’est à l’abri de tomber dans un piège. Les niveaux se sont resserrés. Les joueurs enrichissent leur culture footballistique en allant jouer à l’étranger. Et ce n’est pas étonnant de voir des petites nations réaliser de grandes performances. Le Costa Rica en 2014, ou l’Islande lors de l’Euro 2016 sont de bons exemples. »

Pour le consultant de beIN Sports, ce constat n’est pas nouveau. « Les soit-disant petites nations d’Amérique du sud comme le Pérou ou le Venezuela ont toujours été un cauchemar à jouer. Toutes générations confondues. »

Qui pour représenter la France, favorite ?

Plusieurs personnalités du football mondial seront présentes vendredi à Moscou et participeront directement au tirage au sort. La fédération de football internationale (FIFA) a choisi un représentant de chaque nation ayant remporté la compétition pour tirer les boules. Laurent Blanc, champion du monde en 1998 et ancien sélectionneur des bleus a été désigné pour représenter la France. Il sera bien accompagné en la présence de Diego Maradona (Argentine), Gordon Banks (Angleterre) ou encore du Brésilien Cafu.

Côté terrain, la délégation française qui fera le déplacement à Moscou sera composée de Noël Le Graët (président de la FFF), de Florence Hardouin (directrice générale), du sélectionneur Didier Deschamps et de son adjoint Guy Stéphan. Ils auront la lourde tâche de répondre aux questions concernant le statut de « favori » récemment attribué aux bleus par les médias internationaux… et par un certain Lionel Messi.

« Avec l’effectif pléthorique qu’elle possède, la France sera logiquement attendue, et crainte lors du tirage au sort. Sur le papier, le potentiel offensif de cette équipe est immense, et nous possédons nombre de jeunes joueurs ayant explosé au cours des derniers mois (Lemar, Mbappé, Tolisso…) » juge Patrice Ferri. « Ils seront essentiels pour bien figurer lors du mondial. Avec l’Allemagne et l’Espagne, la France est favorite ».

Un groupe de la mort ?

Si la France a beaucoup plus de chances d’être épargnée, elle pourrait aussi tirer le gros lot : un groupe de la mort avec l’Espagne (chapeau 2), le Costa Rica (chapeau 3), et le Nigéria (chapeau 4) est possible. Bien entendu, personne ne souhaite un scénario si malheureux. Affronter la Roja dès la phase de groupes serait un énorme morceau pour les bleus. Pour rappel, ils avaient subi une défaite cinglante (0-2) face aux hommes de Julen Lopetegui en mars 2017, au Stade de France.

La cérémonie du tirage au sort aura lieu aujourd’hui, en direct du Kremlin, à 18H00 heure locale (16H00 heure française). Elle sera diffusée en exclusivité sur TMC et beIN Sports et devrait être suivie de près par les principaux concernés. Confiants ou non, difficile d’imaginer que les coéquipiers d’Antoine Griezmann ne croiseront pas les doigts.

En juin 2017, beIN SPORTS sera l’unique diffuseur de l’ensemble de la compétition.

Emilien DIAZ

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