Les Anglais vont affronter un nouveau confinement jusqu’à début mars pour lutter contre la flambée des cas de Covid-19. Le Premier ministre Boris Johnson l’a annoncé lundi soir dans une allocution télévisée.
Le niveau de restrictions imposé par la gouvernement n’a pas suffi à enrayer la propagation de l’épidémie et de sa mutation, 50 à 70% plus contagieuse. Les hôpitaux anglais sont en crise avec 27 000 patients hospitalisés soit une augmentation d’un tiers en près d’une semaine. Cette deuxième vague, plus violente, dépasse de 40% le plus haut du pic de la première vague. Une situation qui a poussé Boris Johnson, malgré ses hésitations, a resserrer la vis sur les restrictions : « Nous devons ainsi entrer dans un confinement national qui soit assez fort pour maîtriser ce variant. »
Comme lors du premier confinement, les écoles ferment dès aujourd’hui et passent en enseignement à distance. Toute sortie non essentielle est interdite, seuls les commerces essentiels peuvent rester ouverts. Le Parlement doit débattre mercredi sur ces mesures, mais Boris Johnson incite la population à les respecter le plus tôt possible. Un nouveau confinement qui doit débuter mercredi matin, à minuit et une minute.
Si la situation le permet, le confinement sera levé début mars mais certaines restrictions seront conservées si nécessaire. Une échéance à laquelle Boris Johnson espère que tous les citoyens de plus de 70 ans seront vaccinés grâce à l’accélération de la campagne de vaccination. Avec plus de 75.000 morts, le Royaume-Uni est l’un des pays d’Europe les plus endeuillés par la Covid-19. L’Ecosse a d’ores et déjà annoncé un confinement total pour tout le mois de janvier. Le Pays de Galles et l’Irlande du Nord sont entrés dans leur troisième confinement après les fêtes de Noël.