Une première mondiale au Festival du Film de Woodstock, en octobre dernier, présageait un succès : « A.D.N. l’âme de la Terre », de Thierry Obadia, était le seul film français de la sélection officielle. Le long-métrage illuminera les salles obscures à partir du 13 août prochain. Neil Narbonne partage l’affiche avec Michel Jonasz, Philippe Nahon et Alexia Barlier.
La terre du désert a fait de Yacim un guérisseur réputé et respecté. Devenu père, il transmet son amour de la nature et sa passion pour la vie à son fils Akim. Père et fils partagent à travers leur sang un don pour soigner les maux de leurs semblables. La vie ayant quitté Yacim, Akim décide de rejoindre son ami William dans une petite ville du Gers. Loin des siens, il devra composer entre une société qui a perdu tout lien avec ses racines et un groupe d’hommes malhonnêtes désireux de faire du don d’Akim une marchandise.
Le pitch est lancé. La critique, elle, se jouera sur la psychologie des personnages. Du muet bourru aux malfrats sans foi ni loi, le scenario embrasse alors un casting de qualité : Michel Jonasz, Albert Delpy , Philippe Nahon et Alexia Barlier, tout comme Neil Narbonne.
Thierry Obadia use ici de toute l’étendue de son talent. Auteur-compositeur, il signe la bande-originale, très prenante, de sa propre réalisation. Il transmet son énergie passionnée pour dévorer les abus des groupes pharmaceutiques. Il s’entoure d’acteurs renommés, à l’image de Philippe Nahon, mais aussi de nouveaux talents, Neil Narbonne en tête.
« A.D.N. l’âme de la Terre » tire également sa richesse de sa diversité. Le film fut tourné dans trois continents distincts : en Tunisie, dans le Midi-Pyrénées, et aux États-Unis. Thierry Obadia s’assure de ce fait une photographie imparable, à même de retranscrire l’atmosphère sensible, à fleur de peau de la production. Son premier long-métrage, Lisa, avait recueilli une myriade de critiques positives en 2009, à Cannes et dans les médias. Un succès à réitérer ?