D’ici le début de l’été, le sang va couler à flots avec le retour du slasher sur nos écrans, entre Scream saison 2 et Dead of summer. Donc le slasher ça marche à la télé?
Durant très longtemps, le slasher (un tueur masqué tue à l’arme blanche des personnes, suivant un mystérieux mobile – films à la Halloween ou Vendredi 13) était plutôt absent de nos petits écrans. Le format série ne semblait pas correspondre au genre comme le rappelle la série Scream: « Un slasher ne peut pas devenir une série. Le slasher va vite, la télévision doit allonger les intrigues. Dès l’instant où l’on trouve le premier cadavre, ce n’est qu’une question de temps avant que le massacre ne commence« . Mais depuis quelques temps déjà, il semble être remis au goût du jour après des tentatives « avortées ».
Ce n’est pas faute d’avoir essayé. Plusieurs tentatives ont été tentées dans le passé pour porter le genre à la télévision.
Souvenons-nous par exemple de la série Harper’s Island reprenant le thème classique d’une réunion d’amis sur une île, un tueur que l’on croit mort et qui revient pour les massacrer.
Dans le soap aussi, il y a du slasher que ce soit dans Des jours et des jours (Salem’s stalker) ou dans Sunset Beach (avec Derek Evans).
Mais le genre n’a guère été couronné de succès alors qu’il marche très bien selon les époques au cinéma. Enfin, jusque dernièrement, où l’on assiste à un nombre impressionnant de tentatives plus ou moins réussies d’installer le genre à la télé. Le succès phénoménal de The walking dead a prouvé que l’horreur avait parfaitement sa place à la télévision.
Bates Motel n’est ni plus ni moins que la genèse d’un personnage, Norman Bates, un des premiers tueurs du genre dans le film Psychose de Hitchcock. Depuis quatre ans, la série cartonne sur A&E et la dernière saison s’est achevée en raccrochant les wagons avec le film d’origine, promettant une ultime saison passionnante.
Dans l’anthologie American Horror Story, qu’il s’agisse de la saison 2, de la 4 avec son clown tueur ou de la dernière avec son Tueur aux 10 commandements, les représentations des figures des slashers n’ont pas manqué.
Et bien sûr, Pretty Little Liars, et sa mystérieuse « A » est une variante slasher pour les ados.
Mais cette saison, les choses se sont sensiblement accélérées. Si Scream a vu le jour avant l’été 2015 en laissant les amateurs sur leur faim, la FOX a dégainé le sien à la rentrée, un slasher totalement réussi, Scream Queens, avec la reine des slashers Jamie Lee Curtis dans l’un des rôles principaux. La série a été renouvelée très tôt pour une saison 2 [youtube id= »i6_LwI-hUms »]
La chaîne Chiller, spécialisée dans les films d’horreur, a proposé sa première série originale Slasher, grotesque hommage aux films du même genre, faussement gore, et bêtement vulgaire. On pourra bien sûr faire pire mais ils ont mis la barre très haut.
Cet été, en plus du retour de Scream (dont on vous parle ici), la chaîne FreeForm (nouveau nom de ABC Family, diffuseur de Pretty Little Liars), en quête d’une nouvelle image, proposera son slasher, hommage à Vendredi 13, Dead of summer, par les créateurs de Once Upon a time (À la fin des années 80, l’école est finie et le camp de vacances Stillwater ouvre ses portes pour un été mouvementé, où auront lieu premiers baisers, premiers amours… et premiers meurtres. En apparence idyllique, Stillwater possède une ancienne mythologie effrayante qui se réveille, transformant un été prometteur en un été où effroi et forces démoniaques sont au programme) [youtube id= »I5tMJZNeT3g »]
Nos amis australiens ne sont pas en reste puisque la chaîne de vidéos à la demande Stan a adapté le film Wolf Creek en mini série événement de 6 épisodes au trailer prometteur [youtube id= »devWwSCw12A »]
Enfin, nous ne saurions que trop vous recommander de surveiller l’arrivée en France de l’excellente mini série And then there were none, adaptation du roman culte d’Agatha Christie, Les 10 petits nègres, où 10 personnes coincées sur une île sont méthodiquement assassinées l’une après l’autre selon une célèbre comptine. [youtube id= »HfFqHONPUa0″]
Crédits: Freform/CBS/Chiller