Mardi 29 janvier 2019 deux journalistes français ainsi que leur producteur sont arrêtés par la police nationale du Venezuela aux alentours de midi. Pourquoi ? Comment ? Que vont-ils devenir ?
Alors que le Venezuela traverse l’une des pires crise politique jamais vécu, deux journalistes français Pierre Caillet ainsi que Baptiste des Monstiers sont arrêtés alors qu’ils couvraient l’une des manifestations contre le président actuel Nicolas Maduro. Les deux journalistes travaillent pour l’émission Quotidien de Yann Barthès, lorsqu’ils se sont fait appréhender ils filmaient le palais présidentiel de Miraflores à Caracas. C’est désormais à l’intérieur même de ce bâtiment qu’ils sont retenus avec leur producteur sur place Rolando Rodriguez.
Deux journalistes de notre équipe ont été arrêtés hier au Vénézuela. Ils étaient sur place pour couvrir la crise politique. À l’heure actuelle, il est difficile d’en dire plus au risque d’aggraver leur situation. On pense à eux.#Quotidien
— Quotidien (@Qofficiel) January 30, 2019
Le présentateur de l’émission de TMC affirme dans un tweet qu’il ne peut pas encore en parler sans prendre le risque d’aggraver leur situation. Mais le Quai d’Orsay lui n’en reste pas là. L’ambassade française est aussi sur l’affaire qui fait grand bruit.
« Nous exigeons leur libération et mettons tout en oeuvre pour l’obtenir dans les plus brefs délais », a déclaré la porte-parole du Quai d’Orsay, Agnès von der Mühll.
Malheureusement ce ne sont pas les seuls confrères à avoir été arrêtés par les forces de l’ordre du pays. En effet trois journalistes espagnoles ont aussi été appréhendés le même jour et deux autres journalistes chiliens ont été expulsés du pays manu-militari. Alors que la situation s’envenime de jour en jour, certains pays ont décidé de faire revenir au plus vite leurs envoyés sur place pour éviter que le même châtiment leur soit infligé. Nous espérons de tout cœur que les négociations aboutiront vers une extradition de nos journalistes ainsi que tous les autres retenus contre leur gré dans le palais présidentiel.