Une innovation attendue est imaginée par tous les enfants depuis des dizaines d’années, la voiture volante pourrait faire son apparition dans le ciel des parisiens d’ici 2030. C’est l’entreprise Uber qui est responsable de ce prototype, mélange entre un hélicoptère et un aéronef.
C’est pendant le prestigieux CES (ou Consumer Electronic Show pour salon de l’innovation électronique en français) qui se déroule tous les ans à Las Vegas qu’a été présenté le premier prototype de taxi volant. Le CES est le plus grand salon du monde à présenter les nouvelles inventions créées par les plus grands chercheurs du monde entier depuis maintenant 52 ans. De ce salon sortent des inventions révolutionnaires qui ont fait avancer la science comme le magnétoscope (1970), la caméra vidéo (1981), le DVD (1996), la Xbox (2001) ou plus récemment les Air Pods (2014).
C’est donc avec beaucoup d’attente que nous attendions celui de cette année, et on peut dire que pour l’instant il ne fait pas de déçus. C’est lundi que l’entreprise de taxis à la demande a dévoilé le concept que pourrait être le “Bell Nexus”. Un projet très ambitieux résultat de l’association entre Uber et Bell, entreprise spécialiste des hélicoptères, qui est pour l’instant encore un simple prototype.
Une sorte de mélange entre un drone pour la forme arrondie et avec des lignes douces et un hélicoptère pour le système de propulsion par hélice, six dans le cas du Bell Nexus. Pour le moment les dimensions n’ont pas encore été dévoilées mais l’appareil fait environ 2m50 de haut pour plus de 4m de large, aucune information de son poids. La véritable innovation se situe dans les déplacements du véhicule. Un système de propulsion par 6 rotors de plus de 100 kiloWatts, qui permettent de faire un mouvement inédit dans le monde du transport : une verticalité propre sans avoir besoin de prendre de l’élan. Le tout avec un système de propulsion signé “cocorico”, effectivement la firme qui a créé le moteur de l’engin est Safran Aircraft Engines une entreprise française basée à Courcouronnes en Essonne.
Alors Uber qui s’occupe de la promotion du produit a annoncé qu’il serait bientôt utilisable, pour l’instant les essais sont concluants et les premiers tests se feront dans les villes de Dallas et Dubaï d’ici 2020. Mais Uber a gardé le meilleur pour la fin, selon eux les Bell Nexus seront disponibles (si tout se passe bien d’ici là) en libre-service à Paris avant l’horizon 2030. Alors qui pour faire un tour de Nexus au-dessus de la Seine ?