Suite à la disparition d’Émile, des fausses cagnottes en ligne ont été lancées au nom de la famille. Le procureur de Digne-les-Bains, Rémy Avon, envisage l’ouverture d’enquêtes pour escroquerie.
La solidarité mais pas seulement. Suite à la disparition du petit Émile dans le Haut-Vernet, le procureur de Digne-les-Bains, Rémy Avon, a pris la parole au sujet du lancement de fausses cagnottes au nom de la famille d’Émile. Il explique que « la famille d’Émile a constaté que des cagnottes avaient été ouvertes au nom de leur enfant ou au nom de la famille (…) et elle tient à préciser qu’elle n’en est pas à l’origine ». Le procureur menace d’ouvrir une enquête pour escroquerie en précisant que « l’escroquerie est punissable d’une peine de cinq ans de prison ».
Des cagnottes de solidarité. On les retrouve sur des plateformes comme Leetchi, OnParticipe ou encore Le Pot Commun. Des arnaques qui profitent de cet événement comme ça a été le cas par le passé lors de l’incendie de Notre-Dame de Paris. Sur ces sites de crowdfunding, il est désormais possible de savoir si une cagnotte est légitime. Pour savoir si une cagnotte est légale un message est affiché « plateforme de financement participatif régulée par les autorités françaises ». Grâce à cette régulation des plateformes on peut éviter les arnaques et les escroqueries. Il est également demandé aux sites de confirmer l’identité lors de la création d’une cagnotte.
Neuf jours depuis la disparition
Neuf jours après la disparition d’Émile, l’enfant reste introuvable. L’enquête se poursuit alors que le ratissage autour de la maison de ses grands-parents dans le Vernet a pris fin jeudi dernier. Aucune piste n’est envisagée actuellement ni aucune hypothèse n’est exclue. C’est ce qu’a confirmé le procureur lors de sa dernière conférence de presse jeudi dernier. D’ailleurs une deuxième étape de l’enquête est ouverte. Celle-ci consiste à analyser « la masse considérable de données » qu’ils possèdent. Notamment une analyse des 1 200 témoignages recueillies qu’il va falloir vérifier. C’est désormais la cellule nationale d’investigation qui s’occupera de ces analyses.