Depuis 1971 et la fin de la parité OR / Dollars, la réserve fédérale Américaine (qui est tout sauf fédérale), produit des tonnes de billets verts qui, depuis la grande dépression, a perdu pas moins de 97% de sa valeur. En clair, la seule réelle valeur du Dollars est son papier.
Ca, on le savait ! donc jusqu’ici, pas de surprise. la valeur de cette monnaie ne repose en réalité que sur la confiance. Sans cette confiance, le dollars aurait été déjà mort depuis bien longtemps.
Il est par conséquent vital de maintenir une confiance à coup d’artifices politiques, économiques et surtout financiers.
On a du mal en effet à comprendre pourquoi des mesures drastiques sont imposées à des pays finalement bien moins endettés que l’état américain, Etat qui a déjà dépensé 40 années à l’avance.
Faut-il rappelé qu’il serait de toute façon impossible d’imposer quoi que ce soit à l’état américain à cause de sa capacité militaire.
Le monde entier est tout simplement l’otage d’un état qui s’évertue à transférer sur lui l’ensemble de sa dette. Il s’agît là de la seule et unique condition à sa survie.
Mais ne nous trompons pas dans la critique. Il ne s’agît pas d’incriminer la population américaine comme on incrimine injustement la population grecque. Il s’agît de bien comprendre que les institutions financières dites « fédérales » qui ne sont autres que des intérêts bancaires privés cherchent à faire privatiser à maximum d’acteurs de l’économie physique afin de les racheter une poignée de rien en mettant en place des crises comme celle que nous vivons.
Sachant que ce système monétariste en est à son dernier souffle, cette poignée de criminels s’assurera ainsi la détention de tous les leviers de la seule et véritable économie tangible qu’est l’économie physique.
Nous sommes volontairement piégés. En effet, ne plus vouloir donner crédit à cette monstrueuse escroquerie, nous amènerait à subir de plein fouet le transfert de dette que j’évoquais plus haut. Cette peur nous incite donc à renflouer sans cesse des caisses qui n’ont maintenant plus de fond.
Il y a néanmoins une solution à ça.
– Ré-instaurer le principe d’une loi Glass Steagall. C’est à dire mettre en place une véritable séparation des banques d’affaire et des banques de dépôts.
– Préserver les seules banques de dépôt, véritables acteurs indispensables à l’économie physique.
– Nationaliser ces établissements
– Ré-introduire une politique économique de crédit productif.
– Traduire en justice les responsables et complices de la plus grande tentative de génocide que le monde ait jamais connu.