Ce matin sur Twitter, le président américain Donald Trump a averti Vladimir Poutine de frappes imminentes contre la Syrie. Il a ajouté que la relation avec la Russie « n’a jamais été pire qu’aujourd’hui ».
« Tiens-toi prête, Russie ». C’est par ce court message que Donald Trump a menacé frontalement Vladimir Poutine, ce matin sur Twitter. « Les missiles arrivent sur la Syrie beaux, nouveaux et intelligents ». Le président américain s’en explique dans la suite du tweet« Vous ne devriez pas vous associer à un animal qui tue avec du Gaz, qui tue son peuple et aime cela ».
Moscou se défend et contre-attaque
Hier, la Russie avait posé son veto au Conseil de sécurité de l’ONU. Ce dernier, réuni en urgence, souhaitait créer un mécanisme d’enquête sur le recours aux armes chimiques. Une annonce qui avait fait réagir les diplomates russes. Du Liban, Alexander Zassipkine a annoncé à la télévision qu’ « en cas de frappe américaine(…), les missiles seront abattus et même les sources d’où proviennent ces missiles seront prises pour cibles». C’est à cette affirmation que Donald Trump a souhaité faire écho.
Maria Zakharova, porte-parole de la diplomatie russe a dès lors conseillé que : «Les missiles intelligents doit voler en direction des terroristes et non pas en direction du gouvernement légitime, qui lutte depuis plusieurs années contre le terrorisme international sur son territoire». Elle a conclut son propos par une attaque cachée, en accusant les Américains de bruler les preuves. «L’idée serait-elle d’effacer rapidement les traces de provocations par des frappes de missiles intelligents ? Les inspecteurs n’auront plus rien à trouver en matière de preuves». Vladimir Poutine, lui, n’a pas encore réagi.
Une main tendue avant un bombardement
Donald Trump a envoyé un deuxième publication sur le réseau social : « La Russie a besoin qu’on l’aide sur son économie, ce qui devrait être très facile à faire, et nous avons besoin que toutes les nations travaillent ensemble», avant de proposer, « Arrêtons la course aux armements ? ». Ce tweet, qui contre-balance avec le premier, ne fera pas oublier que la réaction américaine suite à l’attaque chimique présumée du régime syrien à Douma est imminente.
Lundi, le locataire de la Maison-Blanche avait annoncé une décision majeure sous 48 heures, il semble désormais qu’il ait choisi la solution militaire.