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Donald Trump réussit avec brio un test destiné aux malades atteints d’Alzheimer

« Nous avons choisi un examen cognitif un peu plus complexe, c’était le plus long et le plus difficile de tous. Cela a pris beaucoup plus de temps à faire, mais le président a été extrêmement bon. » Voilà les mots de Ronny Jackson, le médecin de la maison blanche, pour qualifier le test qu’il a fait passer à Donald Trump pour prouver que sa santé mentale est très bonne. Le test a eu lieu vendredi alors que certains s’interrogent sur les capacités cognitives du président américain.

30/30

En matière de politique américaine Donald Trump est le premier en tout. Vendredi, il a été le premier président américain à passer le « Test cognitif de Montreal » (Montreal Cognitive assessment, ou MoCA). Cette épreuve a été conçu par le docteur Ziad Nasreddine en 2005. C’est l’une des plus utilisées dans le monde pour détecter des dysfonctionnements cognitifs chez un patient.
Donald Trump a obtenu 30/30 à cet examen qui surligne des difficultés mentales au bout de cinq erreurs. « Je n’ai trouvé aucune raison quelle qu’elle soit, de penser que le président a des soucis dans son processus de réflexion » a affirmé le médecin du président.

Test d’une difficulté très relative

Le questionnaire – qui prend dix minutes à réaliser – consiste à analyser les capacités de mémoires, de concentrations, de calculs ou encore d’orientations dans l’espace et le temps d’un patient. Parmi les questions posées, il est demandé de dessiner une horloge qui indique une certaine heure, dessiner un cube ou bien de répéter cinq mots de mémoire. Ses tâches apparemment simples posent des difficultés pour les personnes atteintes des maladies de Parkinson ou d’Alzheimer.

Dans le test de Montreal, le président devait par exemple nommer le lion, le rhinocéros et le dromadaire / Exemple de MOCA version 7.1

Contexte de doute

Le test a été passé à la demande de Donald Trump lui-même. Il intervient dans le contexte de la sortie du livre polémique « Fire and Fury » dans lequel l’auteur, Michael Wolff, retranscrit les doutes de l’entourage du président sur sa capacité à diriger les États-Unis. De nombreuses personnalités et journaux américains s’étaient élevés pour remettre en doute la santé cognitive du président. Donald Trump leur avait répondu dans un tweet qu’il était un « génie » et que ses deux plus grandes qualités étaient d’être « très intelligent » et « mentalement stable ».

 

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