Il est l’un des personnages les plus mystérieux de sa franchise. Retour sur l’histoire du hérisson bleu le plus connu de la culture geek : Sonic.
Le deuxième volet de Sonic réalisé par Jeff Fowler sort ce mercredi 30 mars dans les salles de cinéma. Au casting cette fois-ci, Jim Carrey dans le rôle du Docteur Eggman, James Marsden en tant que shérif Wachowski ou encore Shemar Moore dans la peau de Randall, sans oublier Sonic et tous ses amis/ennemis. « 2 fois plus de fun !« , c’est ce que nous promet ce nouvel opus du personnage tiré des jeux vidéo SAGA.
C’est quoi Sonic 2 ? Bien installé dans la petite ville de Green Hills, Sonic veut maintenant prouver qu’il a l’étoffe d’un véritable héros. Un défi de taille se présente à lui quand le Dr Robotnik refait son apparition. Accompagné de son nouveau complice Knuckles, ils sont en quête d’une émeraude dont le pouvoir permettrait de détruire l’humanité toute entière. Pour s’assurer que l’émeraude ne tombe entre de mauvaises mains, Sonic fait équipe avec Tails. Commence alors un voyage à travers le monde, plein de péripéties…
Mais au fait, de quelle manière est né ce héros atypique ? Comment est-il passé de personnage de jeux vidéos à star du cinéma ? On vous explique.
À la recherche du concurrent de Mario
Nous sommes dans les années 80-90. Nintendo domine tout le marché international depuis cinq ans grâce à sa console NES mais surtout avec son plombier fétiche : Mario. De son côté, Sega est également à la recherche de sa mascotte. Celle qui permettrait à la marque d’avoir son propre personnage et celle qui pourrait faire de l’ombre aux concurrents. De là, plusieurs esquisses sont proposés au département recherche et développement du studio. La première est un tatou qui sera repris plus tard dans l’univers de Sonic. La deuxième est un chien puis la troisième, un lapin capable d’étirer ses oreilles pour se saisir d’objets. Finalement, c’est la dernière idée du designer Naoto Ohshima qui est retenue, un hérisson bleu capable d’aller super vite.
Prénommé au départ M. Needlemouse, traduction du mot « hérisson » en japonais, il devient « Sonic » en référence à sa rapidité hors du commun. Sega choisit ensuite la couleur bleu pour son héros afin qu’il concorde avec le logo de la société. « En créant ce personnage, nous ne voulions pas qu’il soit trop exotique ou trop exagéré. Nous voulions un niveau de familiarité, et même de confort. Le but était d’en faire un personnage qu’on ressent comme proche, mais aussi quelque chose de facile à dessiner, notamment pour les enfants« , rappelle Ohshima à l’occasion de la Game Developers Conference de 2018. Le premier jeu Sonic The Hedgehog mettant à l’honneur ce nouveau personnage voit ainsi le jour en 1991 sur MegaDrive.
Le début d’une histoire d’amour avec les fans de jeux vidéo
Ça y est. Les joueurs peuvent enfin découvrir Sonic. Dans ce premier jeu, ils l’incarnent en tant que personnage jouable à travers plusieurs niveaux et étapes spéciales. Ces derniers découvrent en même temps l’existence du maléfique Dr Eggman, aussi appelé Dr. Robotnik. Si les graphismes n’étaient pas au rendez-vous à l’époque, cela n’a pas empêché pour autant à Sonic The Hedgehog de connaître un véritable succès.
De ce fait, une multitude d’autres jeux et spin-offs se sont succédés pour le plus grand plaisir des fans : Sonic Heroes, Sonic & All-Stars Racing Transformed, Mario & Sonic aux JO, Sonic CD, Dr. Robotnik’s Mean Bean Machine, Sonic Generations, Sonic the Hedgehog 2… Le hérisson bleu a aussi eu le droit à ses dérivés en animes et en films d’animation. Le dernier en date, avant Sonic 2 sorti aujourd’hui, était Sonic le film en février 2020. Il a récolté quelques 320 millions de dollars de recettes au box-office mondial.