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Du 8 au 11 juin, La Baule réunit l’élite du saut d’obstacles

Évènement immanquable du calendrier équestre français et international, le Jumping de La Baule s’apprête pour la 62ème fois à accueillir chevaux, cavaliers et spectateurs sur sa piste devenue depuis bien longtemps mythique.

« Roland Garros » du cheval : telle est la réputation que le Jumping international de La Baule entretient depuis sa première édition, il y a plus de 60 ans. Cette année encore, les meilleurs couples mondiaux s’apprêtent à se réunir au cœur du verdoyant Stade François André pour tenter de décrocher (au moins) l’un des prestigieux titres mis en jeu pendant le week-end.

Prestige et authenticité

Labellisé Officiel de France, le Jumping international de La Baule est l’un des rares concours du plus haut niveau de Saut d’Obstacles à se dérouler sur une piste en herbe, en plus d’être accessible gratuitement pour tous ceux qui ont envie de profiter du spectacle. Et du spectacle, il y en a à La Baule :  au cours des quatre jours de compétition, la pelouse du Stade François André voit défiler une quinzaine de nations, une soixantaine de cavaliers et un peu moins de 200 chevaux. Poussés par l’ambiance enthousiaste du Stade, les couples en lice cherchent à se surpasser, défiant les barres de 1,50m qui se dressent sur leur chemin.

Quatre jours de spectacle

Du jeudi 8 au dimanche 11 juin, les épreuves vont ainsi s’enchaîner, sans jamais se ressembler. Dès le premier jour, chevaux et cavaliers vont devoir tout donner lors du Prix FFE du CSIO 5*, première épreuve qualificative pour l’iconique Grand Prix du dimanche. Une deuxième chance leur sera accordée le samedi, sans quoi il leur sera impossible de défendre leur place dans cette épreuve que tant de cavaliers rêvent de remporter. Le dernier français à y être parvenu est Nicolas Delmotte, en 2021. 

Au-delà du fameux Grand Prix, un autre temps fort est chaque année attendu avec impatience : la Coupe des Nations. Dans cette épreuve en deux manches, 10 nations tentent de décrocher le titre, qui l’année dernière, est revenu à la Belgique. N’oublions pas non plus de citer les épreuves de niveau 1*, qui permettent à des couples amateurs de briller eux aussi devant le public baulois, et le Derby du samedi (parcours incluant des obstacles fixes, à la différence du Saut d’Obstacles), l’un des derniers à être organisé en Europe. 

Vous l’aurez compris : pendant toute la durée de l’événement, vous ne serez pas à court de spectacle. Mais au-delà de cette vitrine des sports équestres que représente le Jumping international de La Baule, n’oublions pas son aspect stratégique pour les couples qui y participent. Car avec les championnats d’Europe de Milan qui auront lieu cet été et les Jeux Olympiques de Paris 2024 qui approchent à grands pas, les sélectionneurs seront bien évidemment présents pour commencer à composer les équipes… 

Alors pour résumer, cette année encore le jumping de La Baule promet une expérience équestre des plus intenses !

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Journaliste / JRI
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