La chanteuse sort aujourd’hui son nouveau single, « Toujours la même histoire ». Interprété en duo avec le chanteur et compositeur Mark Weld, ce duo nous rappelle le « Tourbillon » de Jeanne Moreau, version 2.0.
Un duo bien accordé
C’était une petite trouvaille : la collaboration avec Mark Weld était pour Elisa Tovati, un de ces beaux hasards de la vie, ceux qui nous font faire des belles rencontres. La chanteuse cherchait des auteurs pour travailler sur son nouvel album. En écoutant la chanson de Claudio Capéo, « Riche », c’était un déclic. La sensibilité de son texte sur une relation entre un père et son fils l’attira. L’auteur de ce titre, c’était Mark Weld.
C’est comme ça les deux artistes ont travaillé ensemble sur l’album d’Elisa Tovati. Le duo « Toujours la même histoire » lui, parut comme une évidence lorsqu’ils s’essayèrent à le chanter ensemble: « Il s’est passé un truc magique, j’ai adoré son timbre de voix, j’ai adoré le fait que la chanson soit un doux mélange de talk-over et de refrains plus mélodieux, ça correspondait bien à la comédienne-chanteuse que je suis ». Pour la chanteuse, la magie était là et qu’il ne fallait rien modifier.
L’histoire dont il est question dans ce single est une histoire vraie. Elle est née d’une observation du chanteur, Mark Weld, dans un café. Mais cette chanson c’est aussi pour elle un pêle-mêle de vécus de ses proches. Ce patchwork, elle souhaitait le mettre en forme dans le graphisme de sa pochette de single. Des petits éléments qui font partie intégrante de nos vies. « On a raconté une histoire qui est chez tout le monde et qui pourtant se renouvelle en permanence. On a d’ailleurs tourné le clip dans un carrousel. C’était important pour nous car le carrousel est la métaphore du manège de l’amour, du cycle, de l’éternel recommencement. On a enlevé quelques éléments du carrousel pour les remplacer par des objets de tous les jours comme un lit, une table de café, une baignoire … Mais tout se passe dans le carrousel et quand les personnages ont fini leur tour, ils vont reprendre un ticket pour un autre tour de manège, et pour une autre histoire d’amour. C’est un peu ça dans la vraie vie. »
L’album : l’accord parfait de l’image et du son
Elisa Tovati est attachée à participer à toutes les étapes du processus de création de son futur album, notamment de l’imagerie. Pour elle c’est un travail d’orfèvre, en collaboration avec sa soeur, Vanessa. « On l’a fabriqué ensemble, c’est important pour moi. J’aime tout ce qui se passe derrière, avant la sortie du single. Créer l’image, la pochette, tout ça, ça fait partie je pense aussi de la chanson. Je suis quand même aussi comédienne, et l’image est importante pour moi. Je me mêle à plein d’autres choses, la déco, le stylisme, le choix du casting, le choix du réalisateur, de l’idée, mais c’est vraiment ça qui me plaît. Le son et la forme sont tout aussi importants ».
Elisa Tovati a d’ailleurs été deux fois déjà réalisatrice de ses propres clips: « Pour le clip « S’embrasser », et celui de « Take Me Far Away », j’ai co-réalisé, j’adore ça. J’adore être à la production, à la réalisation, c’est des métiers qui me plaisent depuis toujours. »
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Le futur album lui, intitulé « L’amour est la locomotive des filles émotives », est en grande partie écrit par la chanteuse. Elle fut accompagnée de Madame Monsieur et de Mark Weld entre autres. Un album entre dix et douze titres, qui parle très simplement d’elle, de son rôle en tant que mère, et de sa position dans la société en tant que femme. Elisa Tovati est attachée à faire un album qui parle de manière franche et simple de la vraie vie.
Elle revendique aussi des influences variées sur ce single : Gainsbourg, Françoise Hardy, ou encore Benjamin Biolay. Et sans parler d’influences directes, elle écoute également Orelsan et Lana del Rey, ou encore Julien Doré, avec qui elle adorerait faire un duo.
Des influences et un univers musical contrasté donc ! On espère que le futur album sera tout aussi doux et mélodieux que ce premier single prometteur.