Ce sont environ 300 soignants italiens qui ont saisi la justice contre la nouvelle loi du pays. Entrée en vigueur en avril dernier, cette dernière prévoit une suspension de solde pour le personnel de santé non vacciné.
Ce sont quelque trois cents soignants italiens qui réclament la suppression d’une loi qu’ils jugent anti-démocratique. En effet, l’Etat exige désormais que tout le personnel médical et sanitaire se fasse vacciner. Les raisons sont simples : il faut éviter à tout prix que des soignants contaminés transmettent le virus aux patients.
Néanmoins, certains soignants ne l’entendent pas de cette oreille. Ces derniers affirment que la vaccination devrait être un choix personnel et non une obligation politique.
Transféré dans un autre service ou suspendu sans solde
La vaccination devient obligatoire pour « les personnes exerçant une activité dans les structures socio-sanitaires, publiques et privées, dans les pharmacies, les parapharmacies et les cabinets privés » rapporte l’AFP.
En cas d’opposition à la vaccination, le soignant verra sa carrière professionnelle affectée. Ce dernier sera envoyé « dans un autre service ou suspendu sans solde si l’employeur n’a pas de nouvelles tâches à lui proposer ».
Une audience prévue le 14 juillet
Ainsi, la justice a été saisi et le recours a été déposé au tribunal administratif de Brescia. Celui-ci fut pris « au nom de soignants exerçant dans la région lombarde, à Brescia, Crémone, Bergame et Mantoue » rapporte 20minutes.
Ces derniers annoncent se battre non par contre le vaccin, mais pour la démocratie. En effet, certains hésitent encore à se faire vacciner, par peur des effets secondaires sur le long terme.